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POilliS A COkE,
sera remblayé ultérieurement, sans frais, avec les laitiers du haut-fourneau. La maçonnerie des fondations, jusqu'au niveau du sol naturel de la prairie, est faite en moellons bruts de calcaire bleu de transition, ou en grès calCaire de la même formation. Les piédroits des voûtes de fondation Sont en briques ordinaires de médiocre qualité. Les voûtes sont en briques choiSies parmi celles qui sont destinées aux maçonneries ordinaires. Elles Ont une épaisseur égale à la longueur d'une brique, o,24 environ (1). Les reins des voûtes sont remplis en maçonnerie de moellons
bruts et de briques de médiocre qualité. Sous les fours à une porte (fig. t, 2, 3, 4 et 5, Ire), les voûtes ont leurs axes horizontaux. Pour établir ces voûtes, on se sert de cintres dont la surface courbe est formée par des latteaux en bois blanc semblables à ceux qui sont employés
pour les couvertures en tuiles. Leur équarrissage est de o-,o3 sur om,o25. Ce S latteaux sont cloués 'remblais à exécuter pour mettre le sol d'une usine à l'abri, si on ne trouve pas 'dans la localité mérite des traces de ces inondations ou d'anciens habitants qui puissent donner des documents précis, on choisit , en amont et en aval de , des points habités, la localité où l'on veut établir des moulins par exemple, et , après avoir reconnu la hau-
teur qu'atteignent les eaux en chacun de ces points , on arrive facilement, au moyen d'un nivellement, à connaître la l'auteur que ces eaux doivent atteindre dans la localité 'mi l'on Veut établir l'usine. Pour le ealetil, il faut tenir cOmpte de là pente de la rivière à la stirface 1MS des crues,
pente qui est indiquée par la différence entre les niveaux des eaux aux points extrêmes choisis pour repères.
(1) Dans le département du Nord , où la houille est très-répandue , et la terre qui constitue le sol presque par-
loti t propre à la confection des briques , on construit
A UNE ET A DEUX PORTES.
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sur des demi-cercles composés de planches de rebut de om,o5 d'épaisseur environ , avec des traverses de o-,io d'équarrissage. La fig. 3, Pl. I représente un cintre en place et soutenu par des montants appuyés contre les piédroits. En remplissant les reins des voûtes on établit de petits conduits h (fig. 1, 2 et 3, PI, I; fig. r , 4 et 6, Pl. II) à section carrée de o-,o6 de côté -et dans lesquels on place immédiatement des ban-
dés de fer d'ancrage représentées ,fig. 9, Pl. Ces petits conduits sont parallèles aux soles des fours et aux axes des voûtes de fondation ; ils sont éloignées de o'n,4o , au moins, du vide intérieur du four, c'est-à-dire du feu..'
Des finirs à une porte dits fours tançais Les fours à coke à une porte établis à Maubeuge, ont, comme ceux de Saint-Etienne et de Rivede-Gier, décrits par M. Gervoy, , des conduits pour
l'introduction de l'air, ce qui régularise et bâte la carbonisation. En comparant ces fours à d'autres beaucoup avec cette sorte de matériaux. Ces briques sont cuites en plein air, en grandes masses appelées briqueteries et contenant quelquefois plus de 500,000 briques. La longueur d'une brique est de Om,23 à 0,24 , la largeur moitié moindre, et l'épaisseur moitié plus petite que la largeur. Les épaisseurs des murailles sont en rapport simple , sinon entier , avec la longueur de la brique qui est prise pour unité de dénomination. La maçonnerie est faite par assises dont l'épaisseur est celle d'une brique. Chaque assise a ses briques disposées de la Même manière; niais une assise dont les briques dites panneresses présentent leur longueur à la surface du mur, est recouverte par une assise dont les briques dites boutisses présentent leur largeur, de sorte que les joints verticaux des diverses assises ne se correspondent pas.