Annales des Mines (1841, série 3, volume 20) [Image 14]

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fr.

Valeur du fer à raison de 1 fr. le kil Deux manches de petite pelle et deux manches de grande pelle valant ensemble

(inc grande brouette de la contenance d'un hectolitre pour amener la houille au pied du four. Un sceau pour puiser l'eau et arroser le coke.. Un tamis en osier et à deux poignées (fig. 20) pour tamiser les cendres et en séparer les es-

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A UNE ET A DEUX PORTES.

FOURS A COKE,

121,70

Remplissage au-dessus de la voûte et des pié-

2,40

droits du four (1) 0m,10 de la maçonnerie supplémentaire à ajouter à

21,57 7,36

la fin de chaque groupe de fours pour porter l'épaisseur à 1 mètre au niveau de la sole et

12,00 6,00

dans le prolongement du petit axe de cette sole

(fig. 24 et 27, Pl. I) Cube total de la maçonnerie n. 1 (2).

0,75 carbilles Un râteau en bois poui- séparer les fragments de coke des escarbilles et des cendres avant de les 2,00 passer au tamis Total de la valeur des outils. . . 144,85

0,97 .

29,90

briques de bonne qualité avec c mortier de chaux grasse et de sable. e.

Voûte en briques réunissant les piédroits des fondations. . . Enveloppe des piédroits du four et des canaux d'aé-

Je crois inutile de donner ici le prix coûtant des fours établis à Maubeuge, mais je vais indir construction. quer les éléments au moyen desquels on pourra calculer le prix de revient de fours semblables dans une localité quelconque, lorsque l'on conÉlaL des maté-

rianK de chaque emplovés à

rage

Cube total de la maçonnerie n. 2 (3)

3,63

1,04 4,67

3° Maçonnerie en briques ordinaires avec mortier réfractaire.

naîtra le prix des matières premières et de la main-d'uvre dans cette localité. J'ajouterai que les fours que je, viens de décrire ne sont pas exactement ceux exécutés à Maubeuge; j'y ai fait quelques modifications que l'expérience m'a suggérées. 10 Maçonnerie de moellons bruts ou de briques

ordinaires de médiocre qualité avec mortier de chaux grasse et de sable. inèt. c.

Banquette ou radier des piédroits de fondation. 5,88 Piédroits de fondation. 6,98 Remplissage des reins de la voûte qui réunit les piédroits des fondations, jusqu'à la hauteur de la sole du four 8,71. A reporter. . . 21,57 très-gros morceaux, on joint aux outils précédents une pioche (fig. 19 et 20) pesant 2,5 kil, et munie d'un manche de

2'.,50 de longueur, valeur totale 3 fr. 40 c.

j_os

Entre deux fours consécutifs et accolés, au niveau de la sole et dans le prolongement de cette sole, l'épaisseur de la maçonnerie est de 0rn,70 seulement. Les fours placés à l'extrémité d'un groupe doivent être maintenus extérieurement par une maçonnerie épaisse d'un mètre au moins, mesurée suivant le prolongement du petit

axe de la sole du four (fig. 24 et 27, Pl. I). Pour consolider la face verticale et extrême d'un groupe, on pourrait l'ancrer avec des barres de fer de 12 mètres de longueur et de six centimètres carrés de section. Ces barres engagées dans la maçonnerie devraient être éloignées de 0.°,40 du feu. Elle ne sont pas indispensables. Dans une localité qui ne serait pas exposée aux mondations, en adoptant le mode de fondations usité à Decazeville et dans beaucoup d'autres lieux, le cube de la maçonnerie no 1 serait réduit à 15 mètres (fig. 23 et 26, P1.1). Dans le cas de la note précédente, la voûte en bri-

ques réunissant les piédroits des fondations n'existerait pas. Le cube de la maçonnerie n°2 serait réduit à 1m,04.