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FOURS A COKE, 40 eluents essais en mesurant avec soin les quantités
chargées dans un certain nombre de fours ainsi que les produits de ces fours, mais, pour arriver à connaître le véritable prix de revient en grand, ces essais sont insuffisants.
Pour atteindre ce but on porte sur un registre spécial
I°
les quantités de houille entrées,
chaque jour, à l'usine, 2° les quantités de chaque
sorte qui ont dû être chargées dans les fours à coke, 3° les produits de ces fours. A la fin de chaque mois on fait un inventaire des quantités de houille restant en magasin, et on rectifie ainsi l'indication des quantités consommées journellement dans les fours, indication toujours inexacte par suite des erreurs que commettent les ouvriers dans le chargement. Connaissant ainsi le produit et la consommation exacts, on établit facilement le rendement moyen. Il faut d'ailleurs observer que, si le coke destiné
à l'alimentation d'un haut-fourneau subit une manipulation quelconque, emmagasinage ou autre, avant le chargement, le produit de la carbonisation dans les fours ne cadrera plus avec la consomma-
tion du haut-fourneau, d'autant plus que les ouvriers sont souvent portés à augmenter la charge en coke dans le haut-fourneau , en remplissant les mesures plus qu'ils ne devraient le faire, sans aug-
menter le minerai, afin de diminuer le nombre des charges qu'ils ont à faire par chaque poste.
Des figurs à coke à deux portes et à défburnement instantané à l'aide d'un cabestan
(Pl.II,fig. 1à29).
A Maubeuge, pour compléter la production du
A UNE ET A DEUX PORTES.
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coke nécessaire à l'alimentation d'un haut-fourneau
qui donne en moyenne, par jour, dix mille kilog. de fonte grise pour deuxième fusion, on a établi, outre les trente fours à une porte dont je viens de parler, six fours à deux, portes et à défournement
instantané, semblables, dans leur ensemble, à ceux employés autrefois à Decazeville et maintenant encore au Creusot. Les fondations de ces fours consistent en mas- Dimensions et de moellons bruts surmontés...de d'execuc sifs de
de piédroits. Ces piédroits en moellons bruts ou tion des fours. en briques de médiocre qualité , sont terminés à leur partie supérieure , par un plan incliné à l'horizon et parallèle à la sole du four fig. 4). Ils sont réunis, deux à deux, par une voûte sur pleincintre dont l'axe ést incliné à l'horizon et parallèle à l'axe du four.
Ces voûtes y (fig. 4 et 6) qui réunissent les piédroits sont en briques de bonne qualité avec mortier de chaux et de sable. Pour les établir on se sert de cintres en bois semblables à ceux employés pour les voûtes des fondations des fours à une porte. Ces cintres en bois (fig. 5) présentent des sections circulaires lorsqu'on les coupe par un
plan perpendiculaire à leur axe longitudinal. Ils sont construits en latteaux de bois blanc appuyés sur des demi-cercles en planches de o'°,04 d'épaisseur environ , et consolidés par des traverses de om,io, environ, d'équarrissage ; mais on ne peut pas placer de ces cercles immédiatement aux deux extrémités, car les faces extrêmes de la maçonnerie étant verticales, elles coupent les voûtes inclinées suivant des ellipses. On laisse les latteaux dépasser inégalement les derniers cercles pour figurer ces ellipses.