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Fons A COKE,
Pl. II), en introduisant l'extrémité y' d'eh barre de fer plat y'y dans l'oreille inférieure du râteau, où. ils la fixent avec une clavette de fer verticale.
Pardessus la houille, ils placent les deux barres de fer rond z z', dont ils fixent également avec des clavettes verticales les extrémités z' dans les deux oreilles supérieures du râteau. Les ouvriers bais-
sent alors promptement cette première porte, et, après avoir soulevé celle de défournement, ils saisissent les anneaux qui terminent les trois barres de fer avec trois crochets que porte à son extrémité la chaîne du cabestan (1). Quatre hommes impriment alors un mouvement de rotation au cabestan, à l'aide des leviers, et ils font avancer tout le coke hors du four jusqu'à i",50 en avant de la porte de défournement. L'effort nécessaire pour tirer le coke est considérable d'abord, mais le mouvement une fois commencé se continue facilement.
Dès que le coke est sorti, on jette quelques morceaux de grosse houille dans le four, et l'ouvrier qui était demeuré, à cet effet , près du cric, baisse immédiatement la porte. La houille s'enflamme et empêche le four de se refroidir. Le troisième ouvrier est chargé spécialement d'éteindre le coke. Pour cela , il divise les plus gros (1) A Maubeuge on a fait marcher les fours pendan t 3 mois en employant la barre rectangulaire x y seule et il n'est arrivé aucun accident. Comme le placement des deux
barres rondes zz' retarde l'opération, on peut ne les em, ployer que lorsqu'on x à craindre la rupture de la barre inférieure. Si on en a fait. usage dans d'autres établissements
c'est peut-être parce que les fours avaient plus de largetn et présentaient plus de résistance lors du défourneMeM.
A UNE ET A DEUX PORTES.
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morceaux à l'aide de la pioche (fig.19 et 20, P1.1), et jette de l'eau dessus. Le coke provenant des fours à deux portes et à
défournement instantané est en plus gros morceaux que celui des fours à une porte. Il présente
des angles plus vifs, et, dans les magasins mêmes, à son aspect seul, on le distingue de l'autre, avec lequel il est mélangé. A Maubeuge, en opérant dans les fours à une porte, on obtenait moyennement en coke 58 p. o/o de la houille employée, tandis que dans les fours
à deux portes la même houille rendait 59 à
6o p. o/o en coke convenable pour le haut-fourneau. Ce dernier coke , il est vrai, présentait une petite quantité de houille non carbonisée dans la partie adhérente à la sole du four (i); mais je ne pense pas que l'on doive évaluer à moins del p. 0/0 de la houille employée, l'excès de rendement en coke des fours à deux portes. Cette augmentation provient principalement de ce qu'il ne reste pas d'escarbilles dans les cendres de ces fours, le coke ne se brisant pas , tandis que les cendres des fours à une porte en contiennent notablement. (1) La sole des fours à une porte étant toujours froide il serait utile de tasser en dessous de la maçonnerie des cendres de coke qui étant peu conductrices empêcheraient la déperdition de la chaleur à la partie inférieure.