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ESSAI D'UNE CARTE GÉOLOGIQUE
DE LA RUSSIE D'EUROPE.
depuis Archange' jusqu'au Volga; tantôt dans son autre partie auprès du calcaire à houilles de
h série des couches entre le keuper ou nouveau grès rouge et les terrains houillers. Après le nouveau grès rouge et indépendamment de lui il faut suivre le Jura dans sa course capricieuse, il ne se montre que sous la forme d'une couche que nous regardons comme la réunion d'une couche analogue à l'argile de Dives avec une des couches supérieures de l'oolithe (Oxford clay and Kellouays rock). Le Jura a son noeud central le long de l'Okka vers le Volga. (Voyez la carte). De ce noeud le Jura étend ses bras l'un vers l'Oural au 64' degré de latitude nord à travers Makarieff, la Vitschegda; l'autre le long de tout le Volga jusqu'à Saratoff; d'un troisième côté sous le calcaire crayeux et les marnes crayeuses de Kursk vers le Donetz, d'où il se réunit le long du Don avec le bras du Volga. Enfin le quatrième bras, celui du Volga, suit de
Russie, au Valday, , à Smolensk, à Kolouga et à Toula ; tantôt enfin dans le calcaire à houille de Russie qui s'étend depuis le nord d'Orel il Riazan en couches horizontales. Ce même calcaire à houilles affleure , clans son soulèvement, le long de l'Oural dans sa pente N.-0. où la houille est trouvée en quatre endroits différents et où elle se présente en plusieurs filons et couches de la puissance de 5 à 7 pieds ; 20 le long du Donetz où elle est soulevée en sens différents par les divers soulèvements du midi, dominés eux - mêmes probablement par le grand soulèvement du Caucase. Après le grand terrain carbonifère vient dans l'ascendance des terrains vers le sud le nouveau grès rouge. C'est un large bassin déposé dans le
carbonifère et dont les limites au sud n'ont pu être déterminées. Le nouveau grès rouge vu dans son ensemble ne se distingue des autres terrains que par un caractère négatif et une désolante monotonie; point de fossiles, toujours les mêmes apparences de marnes vertes et rouges, quelques bois pétrifiés à la Souchona , affluent de la Dwina septentrionale; cependant, relevé par l'Oural, ce terrain présente des couches analogues à celles du Kupfersandstein (1) à restes organiques, identiques avec ceux de ces terrains, et des recherches ultérieures feront sans doute retrouver (mais seu-
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l'Okka vers Vilna à travers des localités non observées encore. Au sud de la Desna et de l'Okka dominent les terrains crayeux surmontés de bassins tertiaires ;
mais avant d'en donner le caractère, j'attirerai votre attention sur le mouvement et la répartition des blocs erratiques ( i). Le versant sud de la Desna et de l'Okka sont pour le Nord les limites de la distribution des blocs erratiques. Cette même frontière est celle des terrains tertiaires en grands bassins et de tous
lement le long du flanc N.-0. de l'Oural) toute
les terrains crayeux ; c'est encore celle des terrains noirs, de cet humus végétal qui s'étend des Car- 'pathes à l'Oural sans dépasser la Desna et l'Okka.
(1) M. Wangenheim va publier des détails curieux à ce sujet.
(1) La carte ci-jointe représente les terrains débarrassés des matières transportées par les courants diluviens.