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MINES D'ARGENT
Mercredi. On continua à malaxer pour voir si cet excès de mercure pouvait encore passer dans
l'amalgame; et comme il ne faisait que fournir la liz extrêmement divisée, on ajouta, vers les 8 heuBai/o.
res du matin, à chaque corps, 6 livres de mercure. Cette opération se nomme baigner (bariar) ,
et son but devait être de réunir (recoger) les petites gouttelettes de mercure, afin d'en diminuer la perte. Aussi, pour passer cette dernière portion de mercure dans le corps, au lieu d'opérer le mélange comme pour incorporer, on ne fit que ver-
ser le mercure à la surface du corps, en gouttes à peu près également distribuées Sur toute la sur-
face, et piétiner pendant quelques heures. A 4 heures du soir, l'opération fut terminée, et on commença le lavage.
Ainsi l'amalgamation n'a duré que sept jours;
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ID'ARQUEROS, AVÇ1L1.
dizaine de livres de plombj et on verse dans ce métal liquide une quantité : égale à son poids de mercure. On broie l'amalgame , on le réduit en poudre, et on en ajoute à chaque corps en quantité qui varie de 8 onces à I liee, et quelquefois à t livre et demie par corps. On nomme cet amalgame pir ou pire, et on ne l'ajoute aux corps que lorsque tout l'argent se trouy;o amalgamé (revedido), et que l'excès de mercureses4Tétat de ciivi,sion extrême,) ce qui n'arrive qu'a la finde l'opération, le dernier jour du travail , quelques heures Nous reviendrons bain. avant d'introduire dans la suite à ce sujet, en examinant les réactions .chimiques qui s'opèrent dans le traitement; mais avant, je dois énumérer les principales opérations qu'on fait subir à l'amalgame.
il n'y a eu que cinq jours de travail, et on a introduit 34 livres de mercure dans chaque
Lavage des terres amalgamées.
tas, dans l'espoir d'en retirer u à 12 marcs d'ar-
Le lavage se fait d'une manière simple, facile , mais peu soignée. On ne se sert pas de cuves à mpulinet comme au Pérou et au Mexique. On
gent. L'opération, comme je viens de la décrire, peut
donner l'idée de la méthode générale qu'on suit pour le traitement des minerais d'Arqueros. Cette opération se répète toujours de la même manière à chaque nouveau traitement à l'exception que quelquefois elle se prolonge un jour de plus, et qu'on ajoute plus ou moins de mercure en raison
de la loi que la guia indique pour les terres qu'on est en train d'amalgamer. On emploie toujours 6 marcs de mercure pour u marc d'argent qu'on suppose dans les terres. Quelques amalgamateurs font usage de plomb,
afin, comme ils disent, de réunir le mercure. Pour cela', on fait fondre dans un pot de grès une
- jette les terres dans un bassin construit en pierres
de taille, et dont le fond se trouve à peu près à mètre au-dessous de l'orifice d'où vient un courant d'eau continu. Ce bassin n'a que om,2 de pro-
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fondeur. En sortant de ce bassin, l'eau parcourt un. canal évasé d'environ 3'11,5 de longueur, et se rèticl dans un second bassin de même profondeur que le précédent ; de là il se porte dans un second canal qui a 5 à 6 mètres de longueur, et au bout duquel on voit des fosses profondes où doivent se époser les résidus. L'intérieur des deux bassins t,w !canaux sont-Couverts de peanx de vaches. ..ypOfl cornue9e par verser Abbe té premier .blssi n f;Jt-j.' 19 .
Torne IX 1841.
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À