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D'AR QUEROS ,
MINES D'ARGENT
On cormatt bien l'effet que doit produire 'le
AU CHILI.
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de mercure, lorsque l'amalgamation est encore loin d'être terminée, et qu'il y a excès d'argent dans la liz?Nous avons dit, que pendant qu'une
plomb sur le chlorure de mercure; mais il se produit si peu de chlorure dans cette espèce de trai-
tement, que réellement la grande quantité de
partie d'argent se trouve déjà transformée en amal-
plomb qu'on ajoute, dans certains cas, vers la fin de l'opération, doit avoir pour but d'augmenter plutôt le poids de l'argent que de diminuer la perte de mercure. Effectivement, la pifia qui provient
game, il y a encore des grains d'argent natif qui restent clans la limaille enveloppés d'une couche mince d'amalgame, et qui demandent du temps pour se convertir entièrement en pella. Ces grains
du traitement au plomb m'a toujours donné 2, 3, à 4 p. °ro d'argent de moins que la piiia
ne se mettent en contact qu'avec un certain
nombre- de particules de mercure qui les environflent, et tout le mercure qui est en dehors de
du traitement sans plomb; et en outre, quelques amalgamateurs prétendent qu'un grand excès de plomb ajouté aux corps déjà rendus, peut dessécher la pella et augmenter la liz. Quant à la grande quantité de cleshecho, c'està-dire de la liz de mercure qui se forme surtout vers la fin de l'opération, comme c'est le mercure très-divisé qui ne veut pas se réunir en gouttes ni passer à la pella , les gens du métier envisagent sa formation comme conséquence du travail, c'est-à-dire du triturage des parties mercurielles humides et salées. C'est pour éviter cet excès de travail que les amalgamateurs,n'ajoutent du mer-
ce contact, est en excès, et par conséquent exposé aux effets du niturage. Il est possible que ce qui rend difficile la réunion de ces particules de mer-
cure extrêmement divisées, soit de l'oxyde qui" doit se former à leur surface sous l'influence de la chaleur et de l'humidité (1). Il peut aussi se former un peu de sulfure de mercure par la trituration de ce métal avec des parties sulfureuses argentifères qui accompagnent l'amalgame natif. Enfin, une autre circonstance qui peut empêcher la réunion des particules, provient proba-
blement d'une petite portion d'argent que le Mercure retient, et bien que cette portion soit très-petite, elle doit diminuer la liquidité du
cure qu'au fur et à mesure que celui-ci se combine avec l'argent. Ils évitent autant que possible de trop travailler le mercure qui se trouve en excès, car on croit que le mercure, une fois combiné avec l'argent, est préservé de cet effet nuisible du triturage. Qu'est-ce qu'on entend donc par l'excès
mercure.
Quant au sel marin qu'on emploie dans l'amalgamation, il ne sert probablement qu'a augmenter la conductibilité électrique de l'eau;.Ce n'est que le premier jour du travail qu'il se forme une petite quantité à peine notable de chlorure
et 2 à 3 réaux le marc, supposant que l'argent est parfaitement fin, et retranchant de ce prix ce qui manque à la loi entière ; tandis que la pilla ou l'argent cru se vend à 8 piastres et 4, 6, 7 réaux, et rarement son prix s'élève à 9 piastres. On n'essaye presque jamais la pifia.
(1) Dans qnélques grammes de lis blanche que rai recueillis pendant le lavage, j'ai trouvé un cinquantième de' 111.erçufe à l'étU d'oxyde et point de chlorure.
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