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RECHERCHES SUR L ECOULEMENT
DE LA VAPEUR.
sion , j'ai fait ces expériences sur une des chaudières à vapeur de l'usine de Chaillot, et les résultats auxquels je suis parvenu ont servi de base à l'instruction ministérielle du 23 juillet 1332, sur les règles à suivre pour déterminer les diamètres à donner aux orifices des soupapes de sûreté. La chaudière qui a été mise à ma disposition avait deux tubes, bouilleurs, et elle présentait une surface de chauffe de 5 mètres carrés. J'ai fait adapter à cette chaudière un appareil faisant l'office d'un très-gros robinet, mais disposé de manière à laisser échapper la vapeur par une ou-
garnie d'un disque en glace, sur lequel on avait tracé la ligne de niveau. Le tube du manomètre était en verre, et une échelle, en cuivre, trèsexactement divisée, et munie d'un curseur, servait à mesurer les hauteurs de la colonne de mercure dans ce tube, en mètres et millimètres, ce qui était suffisant pour les expériences que je
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verture, de figure rectangulaire, pratiquée en mince paroi. Cette ouverture, dont on pouvait augmenter ou diminuer la grandeur, a servi à former autant d'orifices différents qu'il a été nécessaire, pour les expériences. Cet appareil, exécuté avec une grande précision par M. Deleuil , gardait parfaitement la vapeur, lorsque l'ouverture était fermée (i). Pour mesurer la tension de la vapeur, j'ai mis la chaudière en communication avec un grand manomètre à air libre, dont la construction avait été confiée à M. Collardeau. Dans la cuvette de cet instrument, il y avait un plongeur , qu'on pouvait, à l'aide d'une vis, faire monter ou descendre, pour ramener, lors de chaque observation, la surface du mercure à un niveau constant,
dnn, cette même cuvette, dont une face était (1) Un des côtés de cette ouverture avait une longueur constante de 50 millimètres. On déterminait exactement la longueur variable de l'autre côté, au moyen d'un arc divisé et d'une aiguille, dont l'appareil était muni.
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devais faire.
Un manomètre fermé avait aussi été adapté à la chaudière, et les indications de cet instrument se sont assez bien accordées avec celles du manomètre à air libre. Lors des observations, on a noté la hauteur du baromètre et celle du thermomètre, afin de pouvoir ensuite faire les corrections nécessaires. D'ail-
leurs, aucun soin n'a été négligé, et les plus
grandes précautions ont été prises, pour donner aux expériences le degré de précision qu'elles pouvaient comporter. J'ai fait cinq séries d'expériences, et neuf expériences par série , en donnant successivement à
l'ouverture, pour la sortie de la vapeur, neuf grandeurs différentes. Ainsi, j'ai eu autant d'orifices de sortie, et les surfaces de ces orifices sont exprimées en centimètres carrés par les nombres de la seconde colonne du tableau. (Voir le tableau.) Ces nombres forment une progression, par différence (x), dont la raison est 0,2551. Les nombres qui correspondent à ceux-ci, dans les cinq colonnes suivantes, font connaître, en mètres,
les hauteurs, corrigées de la pression de l'atmosphère, auxquelles s'élevait le mercure dans le
tube du manomètre à air libre. Ces hauteurs, dont j'ai donné les moyennes, dans la huitième colonne du tableau, mesuraient donc les tensions