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369 pression, et de la bouteille M, qui agit par aspiration, permet de régler convenablement la tension du gaz qui circule dans l'appareil. J'opérais assez ordinairement sur i litre 1/2 de gaz, dont la combustion durait environ une heure. Lorsque DEs GAZ DES IIATJTs-FOURNEAUX.
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REcIIERCIIES SUR LA COMPOSITION
froid, on le pèse. Ceux que j'employais pesaient remplis 7o à 8o grammes. je me suis assuré que le tube placé sur la balance n'augmentait pas sensiblement de poids dans l'espace de Io à 15 mi-. nutes; on a soin d'ailleurs de placer un petit tampon d'amiante aux deux extrémités du tube pour empêcher un renouvellement trop facile de l'air. Après la pesée du tube à combustion, on le recouvre sur toute sa longueur d'une feuille de platine, et on assemble tous les appareils que j'ai indiqués, à l'aide de tubes de caoutchouc. Pour
être sûr que les jointures tiennent, il faut, en
tenant fermés tous les robinets, renverser le tube. : au bout de quelques instants il ne doit plus sortir
d'eau par ce tube. Avant de commencer l'analyse, il faut chasser tout l'air de l'appareil et le remplacer par un gaz qui ne puisse pas augmenter ou diminuer le poids du tube à combustion et des autres appareils tarés. Il suffit pour cela d'y faire passer de l'azote préparé par le procédé employé par MM. Dumas et Boussingault pour l'analyse de l'air. En chauffant sur toute sa longueur le tube de porcelaine qui renferme le cuivre métallique, ouvrant les deux robinets s', s", et renversant le tube q, il est évident qu'au bout d'un certain temps, il n'y aura plus que de l'azote dans tout l'appareil. J'en faisais passer ordinairement 3oo à 400 centimètres cubes.
On ferme alors le robinet s', on commence à
chauffer le tube à combustion, et bientôt on ouvre le robinet s, par lequel le gaz contenu dans la cloche arrive dans les tubes à analyse. On fait marcher l'opération avec la vitesse que l'on désire, en abaissant plus ou moins rapidement la cloche. L'emploi simultané de celle-ci, qui agit par com-
la cloche arrive en bas, on peut, si l'on veut,
mesurer le volume du gaz qui reste, pour le déduire du volume total ; mais il vaut mieux aspirer --dans la cloche une certaine quantité d'azote, puis -faire passer le mélange dans l'appareil. On mesure encore le volume du gaz qui reste dans la cloche, et comme on connaît celui qui restait primitive.:ment et celui de l'azote introduit, il est facile de faire la correction. Dans mes expériences, cette correction est fort peu de chose ; elle n'a jamais dépassé 2 à 3 centimètres cubes. L'erreur que l'on peut commettre dans ce cas, est d'autant moindre que le volume de l'azote introduit est plus grand --par rapport à celui du gaz restant. Pour terminer l'expérience., on balaye l'appareil avec de l'azote, et on ne le démonte que quand le tube à combus-
tion est bien refroidi. On pèse de nouveau les différentes parties du système. Le tube à combustion ne renferme de cuivre
métallique que sur 2 à 3 centimètres à partir de son extrémité antérieure. La limite entre l'oxyde et le métal réduit est très-nette, et cette circonstance prouve que la combustion du gaz est com-
plète à peu de distance de son entrée dans le tube. En opérant ainsi on a: le poids de l'acide carbonique contenu dans le gaz ; 2° ceux de l'hydrogène et du carbone renfermés dans la partie
3° le poids de l'oxygène qui a servi à transformer les gaz combustibles en eau et en acide carbonique. On a donc tous les éléments combustible;
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