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nEcnEncnts sun LA comrosrilôrr ner une explication satisfaisante de ces résultats. Les matières qui recouvrent le bain de fonte dans 422
le creuset, celles qui sont adhérentes aux parois de l'ouvrage jusqu'à une certaine hauteur au-dessus de la tuyère, sont des silicates renfermant encore une certaine quantité d'oxyde de fer; le mélange de ces silicates à l'état pâteux avec des fragments de charbon, dégage constamment de l'oxyde de carbone. Un trou percé dans la paroi amènera donc au dehors, avec une certaine quantité du gaz qui circule au milieu de l'appareil, tout l'oxyde de carbone produit dans le voisinage de cet orifice. Il est évident que lorsque les matières arrivent dans le fourneau à l'état pâteux, il ne peut plus y avoir d'homogénéité dans la composition du courant à cette hauteur. Les résultats obtenus dans le haut-fourneau d'Audincourt sont bien d'accord avec les précédents. On voit que l'eau se dégage entièrement avec les produits de la distillation du bois de 3"' à 4.m,33 de profondeur. La proportion en est beaucoup plus considérable qu'à Clerval, ce qui tient à l'emploi du bois en nature. L'excès d'oxygène contenu dans le gaz en sus de celui qui correspond
à l'azote , diminue depuis 19,1 jusqu'à 3,8, du gueulard à 8.',o4 de profondeur. L'acide carbonique diminue à mesure qu'on descend, et on n'en
trouve plus que des traces à 8 mètres du gueulard. La proportion d'hydrogène diminue aussi rapidement jusqu'à cette profondeur, pour rester ensuite à peu près constante jusque dans le bas du fourneau. Cette portion d'hydrogène qui persiste sur toute la hauteur de l'appareil, provient sans doute de la décomposition de la vapeur d'eau renfermée dans l'air atmosphérique.
DES GAZ DES HAUTS-FOURNEAUX.
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Depuis la naissance des étalages jusqu'à une
petite distance de la tuyère, le courant de gaz est essentiellement formé d'oxyde de carbone et d'azote. L'acide carbonique reparaît vis à vis de la tuyère. J'ai indiqué dans les deux dernières colonnes de chaque tableau, la composition que doit avoir le courant de gaz, en admettant que l'oxygène se change d'abord en acide carbonique, puis en oxyde de carbone; les résultats que j'ai obtenus me semblent bien suffisants pour 'justifier ces deux hypothèses. L'emploi du bois en nature dans le fourneau d'Audincourt s'oppose à ce qu'on puisse apprécier d'une manière tout à fait nette les transformations qu'éprouve le courant gazeux en s'élevant du bas jusqu'en haut du fourneau. Les considérations qu'il me reste à présenter s'appliquent donc plus spécialement au fourneau de Cierva', et je prendrai les résultats des analyses .faitesdans cette usine pour me servir de point de départ. On a pu voir, du reste , qu'a partir du point où le bois est carbonisé, les résultats obtenus dans les analyses conduisent à des conclusions identiques dans les deux fourneaux. A une petite distance de la tuyère, l'oxygène
de l'air est complétement transformé en acide carbonique. Un peu plus loin, la transformation de l'acide carbonique en oxyde de carbone, s'effectue par la combustion d'une quantité de charbon égale à celle contenue dans l'acide carbonique. A partir de ce point, situé, comme on l'a vu, à une faible distance de la tuyère, le courant gazeux n'éprouve pas de changement notable dans sa composition jusqu'au sommet des étalages, et elle est caractérisée par l'absence cont-