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Recherches du minerai,
NOTICE SUR LES MINERAIS DE FER
lieu à une plus grande consommation de combustible et de castine. J'ai dit précédemment que le minerai de fer se trouve le plus souvent entre le schiste et le calcaire; ainsi, en marquant, sur la carte, les affleure-
ments de ces deux roches, on peut suivre leur
ligne de contact partout où elle se montre au jour, et faire des sondages dans les parties recouvertes par
le terrain tertiaire. Lorsqu'on ne veut pas explorer à plus de six
mètres de profondeur, on emploie une petite sonde dont les tiges , d'environ un centimètre et demi de diamètre et de diverses longueurs, sont
assemblées par des vis et des écrous à filets triangulaires. Cette sonde n'est munie d'aucun outil seulement la tige inférieure est terminée par un petit renflement aciéré en forme d'olive et percé
d'une cavité a parallèle à l'axe (fig. 3). Cette sonde est manoeuvrée par deux hommes qui l'enfoncent et la retirent à la main, en ayant la précaution de mettre un peu d'eau dans le trou, lorsque la terre argileuse que l'on traverse est trop sèche. Lorsqu'on veut connaître la nature de la roche rencontrée à une certaine profondeur, on re-
tire la sonde, on nettoie la cavité a, et, après
avoir redescendu la sonde, on bat jusqu'à ce que la cavité soit remplie de débris que l'on élève au jour en retirant la sonde. Pour arriver à de plus grandes profondeurs, jusqu'à dix mètres par exemple, on emploie une sonde munie d'une tarière pour traverser les sables et les argiles, et d'un ciseau pour détacher les débris de la roche que l'on veut reconnaître. Cette sonde est formée de tiges de deux centimètres de diamètre. Elle est manuvrée à bras
DE L'ARRONDISSEMENT D'AVESNES.
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par trois hommes au moyen d'un tourniquet en fer ab (fig. 4 ) , vissé sur la partie supérieure. On la soulève également au moyen de ce tourniquet, et pour dévisser les tiges élevées au-dessus du sol
on soutient les tiges inférieures à l'aide d'une fourche en fer c que l'on passe en dessous des renflements qui avoisinent les vis. Cette fourche est représentée en plan et en profil (fig. 4 et 4 bis). Les tiges de la sonde salies par la boue sont essuyées avec des herbes ou du foin. Lorsqu'on veut pénétrer à plus de dix mètres,
on emploie une sonde ordinaire manuvrée par un nombre d'hommes suffisant, au moyen d'une
chèvre et d'un levier. Une recherche bien organisée comprend plusieurs ateliers de sondage surveillés par un contremaître qui pourvoit à tous les besoins et consigne les renseignements sur son carnet. Lorsque la masse de minerai n'est recouverte
que par deux ou trois mètres de terrain stérile, on l'exploite à découvert, mais, à une plus grande
profondeur, l'exploitation a lieu par petits puits non permanents. Ces puits ont om,95 de diamètre intérieur et sont boisés avec de petites perches contournées en forme de cercle. Ces perches, le plus ordinairement en chêne et jamais en bois blanc, ont de cin,o5 à om,o6 de diamètre au gros bout ; on les emploie avec toute leur longueur. Entre les cercles et la terre on place verticalement de menus branchages. Après avoir reconnu, par des sondages ou au-
tres travaux, la disposition du gîte de minerai à exploiter, on ouvre un premier puits qui rencontre
le minerai à la partie la plus basse (p,fig. 5) que les mineurs appellent le pied, par opposition à la par-
Exploitation,
