Annales des Mines (1841, série 3, volume 20) [Image 260]

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NOTICE SUR LES MINERAIS DE FER

de go c. et indépendamment de la moins value du terrain dont l'estimation est faite après l'achèvement des travaux. 11 faut espérer que les expertises sollicitées près des tribunaux par les exploitants, ramèneront cette indemnité à un taux moins onéreux pour l'industrie.

Le loyer du terrain pour chemin de charroi, pour dépôts de minerai, exploitation, etc., se paye environ 45o fr. par hectare et par année dans les terres labourables, et 600 fr. dans les prairies.

Les frais de recherche, de travaux préparatoires à l'exploitation, de surveillance, etc., sont considérables dans ces exploitations divisées et éparses dans un grand nombre de localités. En les joignant aux frais de boisage , loyers de terrains, frais d'épuisement, etc., on peut évaluer le tout ensemble à t fr. 3o c. par mètre cube de mine brute qui coûte ainsi fr.

Exploitation proprement dite Droit de propriété pour valeur du minerai. Frais généraux, bois, loyer du terrain, etc. Prix du mètre cube de mine brute

.

1,50 0,90 1,30

3,70

Le débourbage ou premier lavage des minerais débourbage. bruts se fait, autant que possible, sur les lieux d'extraction, afin d'éviter les frais de transport des minières aux cours d'eau voisins. Ce débourbage sur les minières se fait à l'aide des eaux pluviales rassemblées dans les excavations que l'on remblaye ainsi presque entièrement; ce

jr lavage ou

qui diminue d'autant l'indemnité à payer aux propriétaires pour moins value du sol. Presque tous les terrains cessent d'être perméables et d'ab

DE L'ARRONDISSEMENT D'AVESNES.

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sorber l'eau dès qu'on y a fait arriver une certaine quantité de vases de lavage. Bien que le climat du département du Nord soit très-pluvieux, on ne peut laver sur les minières que pendant une partie de l'année, et encore est-on presque toujours obligé de joindre aux eaux

pluviales, des eaux extraites du fond de la terre au moyen de puits creusés à cet effet, ou pendant les travaux d'exploitation. Il existe des localités où les eaux de fond extraites ainsi spécialement ou pendant les travaux d'exploitation, sont assez abondantes pour alimenter plusieurs lavoirs, même pendant l'été, surtout lorsque les laveurs ont le soin de réemployer les eaux après qu'elles ont déposé leurs vases dans les bassins d'épuration.

Lorsqu'il est impossible de se procurer des eaux sur les minières mêmes, on transporte les mines brutes près des cours d'eau. Un ruisseau qui fournit So litres d'eau par minute suffit grandement pour alimenter un lavoir ; sur les minières on lave avec 4o litres d'eau par minute. Les lavoirs usités dans l'arrondissement d'Avesnes et en Belgique sur les bords de la Sambre, consistent (fig. 6 et 7) en une espèce d'auge a, b, enterrée jusqu'au niveau du sol, et en un plan-

cher c, cl, placé à cinq ou six centimètres audessus de ce sol, et un peu incliné vers l'auge. La longueur de l'auge est de 6-,5o, sa profon-

deur verticale de o'n,5ô, sa largeur au fond de im,3o, sa largeur à la partie supérieure de 2m,4o mesurés entièrement, et sa contenance de 6 mètres cubes. Le talus qui avoisine le plancher a orn,65 de base pour o'n,5o de hauteur.