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EXPLOITATION ET TRAITEMENT
DE LA GALÈNE A PRZIBRAIVI.
Dans le second cas, la scorie est trop grasse; sa consistance est celle du verre en fusion ; elle
gers autres que le fer, et l'on doit sans doute attribuer en partie au procédé même de Przibram , à la formation d'une certaine quantité de matte
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exigerait beaucoup de combustible pour avoir une
liquidité convenable : aussi arrive-t-il toujours qu'elle devient trop pâteuse pour se laisser facilement traverser par la matte. En outre, dans ce daS le nez s'allonge outre mesure ; les charges descendent très-lentement, et, quoique la silice ne soit pas suffisamment saturée, une partie de l'oxyde
de fer se réduit et donne lieu à des dépôts qui
retiennent également des métaux utiles; en sorte que les deux cas extrêmes, relatifs au degré de saturation de la silice, conduisent au même résultat nuisible, à la perte d'une partie de la matte. Cette perte pourra être_de peu d'importance, si la galène du schlich est pauvre en argent et Stirtout si, comme à Tarnowitz , elle ne contient pas de métaux étrangers autres que le fer. Mais si le mélange à fondre contient du cuivre, de l'antimoine, etc., l'expérience prouve que la matte retient une proportion de plomb et d'argent d'autant plus forte que ces métaux étrangers sont en quantité plus grande, et que le minerai est plus riche en argent. Une température élevée ne suffit
pas pour l'appauvrir, comme cela a lieu lorsqu'elle n'est composée que de sulfure de fer. On
subira donc inévitablement une double perte , résultant de ce qu'une partie de la matte reste disséminée, et de ce que celle qu'on aura recueillie devra être retraitée; ce qui aura, en outre, l'inconvénient de diminuer la simplicité du procédé. On est amené à conclure de ce qui précède que l'emploi du fer dans les fourneaux à cuve n'est en général avantageux que pour des minerais pauvres en argent et ne contenant pas de métaux étran-
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qui reste disséminée dans la scorie, les pertes trèsfortes que j'ai Lit connaître plus haut. Une autre circonstance y contribue peut-être aussi : c'est l'usage adopté à Przibram de fondre à poitrine fermée; du moins est-il certain que cette disposition a été essayée pour la fonte de plomb à Freyherg et qu'elle a donné lieu à une perte par volatilisation sensiblement plus grande que lorsque le bassin supérieur s'avance dans l'avant-foyer. Les causes de pertes que je viens d'indiquer pour le traitement de Przibram ne paraissent pas, d'ailleurs, être compensées par des avantages économiques. L'inspection du tableau suffit, en effet , pour montrer que ce traitement se rapproche le plus de celui de Vialas sous le rapport de la dépense en combustible ; tandis qu'en même temps, et 'malgré le grillage du minerai, il donne lieu à une consommation en fer métallique qui est peu différente de celle de Tarnowitz, et correspond à très-peu près à la proportion de fer théoriquement nécessaire pour désulfurer la galène avant le gril,
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lage (1). Enfin ,pour ce qui concerne la production journalière, les résultats de Przibram sont également très-inférieurs à ceux de Tarnowitz. Quoi qu'il en soit, je ne prétends pas dire qu'à Przibram même, la méthode de traitement actuellement employée puisse avec avantage être remplacée par toute autre. Des essais intelligents (1) 100 de minerai de Przibram , non grillé, contiennent 40 de plomb, et par conséquent 46 de galène, dont la désulfuration exige 10 de fer métallique.
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