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EXPÉRIENCES FAITES DANS LE LABORATOIRE
celle de Commentry ; c'est, comme cette der-
nière ,_une houille grasse à longue flamme, déjà cependant notablement moins grasse, mais néanmoins propre comme elle à la grille, et d'un emploi plus ou moins économique, selon la spécialité du foyer, et aussi selon sa pureté. De cette revue générale, il ressort :
Que les lambeaux houillers disséminés sur le sol primaire de l'Auvergne et du Bourbon-.
nais recèlent dans leur sein la série complète des houilles sèches à courte flamme, grasses à courte flamme, grasses à longue flamme et sèches à longue flamme.
Que si aucun des lambeaux pris isolément
n'offre cette série en son entier, plusieurs en renferment des portions continues considérables : ainsi les bassins de Brassac et de la haute Dordogne ont à la fois des houilles sèches à courte
flamme, grasses à courte flamme et grasses à
longue flamme, le bassin deFins, des houilles grasses à courte flamme et des houilles grasses à longue flamme ; que d'autres lambeaux, ce qui est encore
plus remarquable, en renferment des termes discontinus fort distants, même les termes extrêmes : Ainsi le bassin de Montaigut , où se trouvent à une extrémité dès houilles sèches à courte flamme, et à l'autre extrémité des houilles sèches à longue flamme : ainsi surtout le bassin de Commentry où. se trouvent à quelque cent mètres de distance et sur une même lisière du bassin, l'anthracite de Chambled et la houille sèche à longue flamme des Ferrières. Sans entrer ici, au sujet de ces énormes variations, dans des discussions géologiques hors de propos, on ne peut point cependant ne pas faire
DE CLERMON'T.
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remarquer que ces natures si divergentes des houilles d'un même lambeau tendent fortement à infirmer les conclusions que l'on pourrait, relati-
vement à l'âge de quelques-uns de ces bassins, tirer de la nature de la houille y recélée , et les doivent tous faire tenir pour contemporains jusqu'à preuve contraire, à déduire de faits de tout autre ordre.Encore l'on ajoutera que si, pour l'un de ces bassins ( Brassac ), la nature des houilles semble être dans une dépendance simple de l'âge des strates et de la présence des roches porphyriques subordonnées à la formation houillère, le plus grand nombre semble échapper à toute loi semblable. Ainsi tantôt les mêmes couches changent de nature, et parfois changent dans un sens opposé à l'influence présumée des roches porphyriques observables dans leur voisinage (telles, par exemple , les couches de Fins, qui , au lieu de s a-
pauvrir, s'enrichissent en gaz à l'approche de la célèbre roche Noire), tantôt on voit le gisement, qui semblerait réunir toutes les conditions d'existence d'une certaine nature de houille, usurpé par la houille de la nature la plus opposée ; tel le gîte de Ferrière (bassin de Commentry), où se trouve sur la lisière du bassin, et presque en compagnie des roches porphyriques très-développées, l'une des houilles les moins carbonées du Bourbonnais.
2° Cokes des mines de Mégéeoste, Les Barthes et Le Feu, bassin de Brassae (Haute-Loire). Ces cokes, essayés à la demande des producteurs sous- le rapport de la pureté, ont donné à l'incinération les résultats suivants
Coke de Mégéeosté, cendres rougeâtres, 16 p. ofo ; Tome 1, 1842,
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