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100 EXPÉRIENCES FAITES DANS LE LABORATOIRE
repris par l'eau acidulée, filtré et précipité le
cuivre par une lame de fer. Le cuivre recueilli et desséché a pesé 0g.,58 d'où teneur en cuivre 5,8 p. o/o. Résultat parfaitement concordant avec celui de l'essai par voie sèche.
La teneur en cuivre ainsi déterminée, on a
voulu étudier l'effet du lavage sur le minerai. A cet effet too grammes, finement pulvérisés, ont été lavés avec soin à 1' angette au
Les Io grammes, provenant de ce lavage, fondus avec 20 grammes de flux neir et io grammes de borax, comme ci-dessus, ont donné 1g.,55
Cuivre. Les ioo grammes soumis au lavage tenant 5g.,8o de cuivre, on voit que ce lavage a fait perdre plus des deux tiers du métal.
D'où l'on peut conclure, qu'en raison de la
grande dissémination des parties cuprifères dans la gangue, il est à craindre que le minerai d'Isserpeut ne puisse être lavé avec profit, et n'exige
après simple triage un traitement immédiat en fonte crue, le cas admis d'ailleurs que le gîte encore peu étudié donne lieu à une utile exploitation. Trctchytes pyriteux aurifères de Mandailles (Cantal). L'étude faite en 1839 (Voir travaux de cette année) du trachyte de Benex, près Mandailles, ayant appris que ce trachyte renferme en moyenne disséminées dans 7 p. ioo de pyrites intimement l'idée, suggérée par la sa masse, on eut dès lors prétendue origine du mot Aurillac (Auri-Lacus), par les prétendus lavages pour or des sables de
DE CLERMOIVT.
TOI
la Tordanne rapportés dans plusieurs auteurs, de rechercher si ces pyrites étaient ou non aurifères, et à quel degré. A cet effet, une assez grande masse de cette roche fut successivement pulvérisée, puis lavée à diverses reprises et sans méthode aucune, soit par agitation et décantation dans une simple terrine, soit par entraînement sur une augette. Ce lavage des plus grossiers, ayant finalement donné le minime résidu d'une soixantaine de grammes , on a soumis ce résidu à un dernier raffinage fait sur l'augette avec tout le soin possible, raffinage pendant lequel on a pu constamment discerner de la poudre d'or formant en tête de l'au-
gette une dernière traînée, et qui a d'ailleurs permis de faire du produit des lavages deux parts, l'une renfermant la presque totalité des pyrites, et qui a pesé : pyrites avec gangue 54',34 ; l'autre de pyrites parfaitement pures et renfermant la traînée d'or visible à l'oeil nu, laquelle a pesé o,53.
Pour déterminer la quantité d'or contenue, on a procédé comme il suit de pyrites avec gangue, Des 54g.,34 ont été grillés et ont donné 50g.,00 44g.00 matières oxydées, gangue et or. De ces 44g.,
20 grammes ont été fondus une 5
première fois avec flux noir,
5o de litharge , et Et n'ayant point donné de culot ont été refondus avec 15g. de flux noir, et 6o de litharge. La fonte a donné un culot de plomb pesant Plomb