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I30 MÉMOIRE SUR L'EXPLOITATION DES MINES La première analyse de Richardson conduirait à la formule 72911 4- 470. t000C Une analyse communiquée à l'Association britannique par M. Johnston , professeur à l'université de Durham , conduit à la formule 56 H -1- 80 i6o C
qui donne une proportion _d'hydrogène bien moindre que la précédente. D'après les conclusions du mémoire de M. Regnault sur les combustibles minéraux, on serait en droit de conclure
que la houille analysée par M. Johnston était beaucoup plus sèche que celle de M. Richardson. Les grès du bassin houiller de Newcastle sont et d" schistes, de nature très-variable. Quelques-uns sont schis-
Nature des grès
teux, argileux et micacés. Leur dureté et la finesse du grain les rend pour la plupart utiles à
beaucoup d'usages ; certaine couche donne d'excellentes pierres à aiguiser, une autre fournit de très-bons matériaux pour les fours à verrerie. Il est inutile de mentionner la différence de couleur; celle-ci passe par toutes les teintes. Même observation à faire sur les st-listes. Ces derniers sont aussi utilisés que les grès. On les emploie pour la fabrication des poteries et des briques réfractaires. Le fer carbonaté lithoïde- est très-rare, il con.,linerai de fer.
stitue un véritable grès houiller fortement imprégné de minerai : on l'emploie concurremment
avec de l'hématite rouge pour alimenter deux usines aux environs de Newcastle. Superpos.'Lion
Pour donner une idée de la superposition
tinnue"eréci- des couches, nous avons figuré (fig. 2 et 3 )
proque des cou-
d, diverse deux sections prises à des extrémités opposées de
nature.
la formation. L'une qui s'étend des sables de
DE HOUILLE DE NEWCASTLE.
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Jarrow à Holywell suit presque la direction du sud au nord. Elle a été publiée par M. Buddle dans les Annales de la société d' histoire naturelle de Nôrthumberland ; la seconde est également due à IVL Buddle, mais n'a pas encore été publiée. Elle court presque de l'ouest à l'est, de la Tyne à la Derwent, en passant par Townley et Winlaton. Dans la première , les couches de grès sont laissées en blanc ; les schistes sont couverts de
hachures et les couches de charbon sont figurées par de. simples raies noires. Quant aux chiffres qui accompagnent ces dernières, ils se rapportent au tableau synoptique donné plus haut. Les couches de grès qui portent les noms de main post, 7ofathoms post etgrindstonepost, sont les seules qui soient facilement reconnaissables dans toutes les parties du bassin. Le 7o fithoms post comprend les trois parties situées entre le main post et le grindstone post ; enfin le schiste qui porte le nom de blackstone , accompagne le main post dans toute l'étendue de la formation, mais il est d'épaisseur variable. La coupe de puits suivante peut encore donner une idée de la superposition des couches. Le grès est plus abondant en remontant vers la crête de la formation ; il a de plus par sa présence
une influence très-remarquable sur la nature de la houille dont il est ordinairement séparé pal une couche d'argile; plus celle-ci est mince ou plus le grès se rapproche du toit, plus la houille est mauvaise
et pyriteuse. Ce fait a conduit
M. Buddie à observer avec soin la nature du toit, et il y a fait les distinctions suivantes :