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3 pence par tonne ; et son minimum 2 pence 1. La moyenne pour les districts de la Tyne,
la Wear et de la Tees est de 5 à 6 pence par tonne.
clauses relatives
ment.
DE HOUILLE DE NEWCASTLE.
MÉMOIRE SUR L'EXPLOITATION DES MINES
On stipule toujours dans le bail si le locataire pourra quitter brusquement ou à des époques déGénéralement il cesse de payer la terminées. royalty quand il se retire suivant les conventions faites, pourvu qu'il ait prévenu au moins douze mois à l'avance. Quelquefois au commencement -d'une entreprise on s'engage à renouveler le bail pour une seconde période, mais cela est rare. Il 'arrive assez souvent qu'il faut donner au propriétaire de fortes sommes pour ce renouvellement ; il est complétement le maître de renvoyer les anciens exploitants, pour leur en substituer de nouveaux. Dans tous les cas, si un locataire se re-
tire de force ou de bon gré, tous les appareils d'exploitation lui appartiennent, et il les cède ordinairement à son successeur, s'il en a un, d'après des évaluations faites par une personne désintéressée. La perte n'en est pas moins considérable, et s'élève moyennement à 4o p. opp.
Indépendamment de la rente payée au propriétaire pour l'exploitation souterraine , il y a d'autres droits non moins onéreux sur les travaux exécutés à la surface. L'espace occupé par le som-
met d'un puits, et les appareils qui l'accompagnent, et surtout le terrain que parcourent les chemins de fer, sont l'objet de loyers qui marchent concurremment avec ceux de la mine. Les locataires ou propriétaires de mines éloiDes way-teaees. gnées de la rivière, doivent obtenir la permission de passer à travers les terrains intermédiaires. On fait alors un traité avec le propriétaire de ces ter-
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et on fixe la rente à payer, qui porte le nom
de way-leave: Elle est très-variable suivant les circonstances, et une mine peut avoir des droits
considérables à payer lorsque son chemin de fer doit traverser plusieurs propriétés. Aussi est-il avantageux de se trouver dans le voisinage d'un chemin public. Quelquefois plusieurs mines cmploient un même chemin ; alors elles payent un droit à celui qui l'a construit, et en même temps au propriétaire du sol. Lesway-leaves varient de 2 pence à penny par tonne et par mille ; la moyenne
est de 2 pence environ. La mine qui paye la
rente la plus forte pour l'établissement du Chemin, donne 3 schellings 9 pence par tonne transportée à l'embarcadère. Dans cette même mine, la rente a varié de 3 s. 6 p. à 2 S. 6p., suivant le nombre de tonnes extraites.
Dans les premiers temps , on a payé jusqu'à 350 livres ( 8.75o fr.) par mille. Les way-leaves étaient, pour le chemin de Stanhope à la Tyne, de 250 livres (6.250 fr.) par mille. Or, un mille du chemin n'occupe qu'une étendue de 6 acres, et la terre vaut de 3oo à 400 livres par acre. On conçoit que ces bénéfices exorbitants faits par les propriétaires du sol aient pu donner naissance aux plaintes des exploitants de Newcastle, lorsqu'ils ont vu le parlement donner l'autorisation d'établir des chemins de fer publics dans le district de la Tees, et au sud de celui de la Wear; .
ils n'y voyaient que la diminution des frais à supporter par les nombreuses mines que devaient des-
servir ces chemins, et par suite l'origine d'une
concurrence dangereuse. Il n'y avait qu'un remède à cette prétendue injustice; c'était d'établir également , pour le district de lit Tyne, des chemins