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MÉMOIRE SUE_ L'11XPLOITATI0N DES MINES
de highmain avait été exploitée par ce puits divisé en trois compartiments, un pour l'épuisement et deux pour l'extraction. Le premier continua de
servir à élever au jour les eaux supérieures à la couche épuisée, et les deux autres furent approfondis jusqu'à la couche de Bensham. Les cloisons en bois exigent° de fréquentes réparations. Elles sont rapidement détruites par l'air vicié et quelquefois même enflammées. M. Buddle cite une année où le boisage d'un puits a coûté 35.000
francs (l'entretien. Il est donc bien important
Disposition
du foyer.
quand on ouvre une exploitation de calculer avec soin les avantages et les incoûVénients qu'il y aurait à creuser de suite deux puits au lieu d'un seul. Le foyer d'aérage est placé , avons-nous dit,
tantôt au sommet, tantôt à la base du puits. Ce
DE HOUILLE DE NEWCASTLE.
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puits par lequel l'air remonte. On ne le met pas dans le puits même, ce qui empêcherait celui--.ci de pouvoir servir à l'extraction; niais il est toUjours à une certaine distance, et communique avec le puits par une cheminée inclinée. Le foyer con-
siste simplement en une voûte cylindrique construite en briques, et sous laquelle se trouve une grille de 3 mètres de large et de la même longueur (Fig. 4). Quelquefois les dimensions sont un peu moindres. Quand la quantité d'air qui doit sortir de la mine exige un plus fort tirage que ne le comportent ces dimensions, on établit deux foyers au bas d'un même puits; c'est ce qui a lieu à la mine de Killingworth : les deux foyers sont accolés l'un à l'autre. D'autres fois, et notamment à la mine de To-wnley, deux foyers sont em-
n'est pas ici le lieu de s'appesantir sur tout ce que la première disposition a de vicieux; nous observe-
ployés pour un même puits, mais souvent pour des courants d'air arrivant de parties différentes
rons seulement qu'il est trèsrarement employé dans cette position. Pour notre part, nous n'en avons vu qu'un exemple : c'était à la mine de Townley,, et encore n'était-il que pour aérer une
tion. A la mine de Walfsend, où le foyer est à
très-petite portion de mine située à une profondeur
peu considérable. Le foyer, renfermé dans une petite cabane en pierres, était alimenté simplement par l'air que la porte laissait passer entre ses joints. Les gaz sortant de la mine étaient amenés par une galerie inclinée aboutissant à la cheminée, et se rattachant au puits. La cheminée avait en-. viron Go pieds de haut, 6 pieds de diamètre à la
base, et 3 pieds au sommet. Elle n'était formée que d'un seul rang de briques ayant 9 pouces de long , excepté toutefois à la partie inférieure, où il y avait un double rang de briques réfractaires. Le plus généralement, le foyer est à la base du
de la mine; alors ils sont disposés de part et d'autre du puits. Les foyers sont alimentés généralement avec de la menue houille provenant de l'exploita-
grandes dimensions, on use environ 18 quintaux de charbon en 12 heures: Dans d'autres localités, on emploie aussi, pour alimenter le foyer, du bon charbon en morceaux assez gros ; la consommation est à peu prés la même. L'entretien du foyer est confié à une classe particulière d'ouvriers que l'on nommefiremen.Ils se relayent par postes de 12 heures, et sont payés 18 shil. par semaine, ou 2 shil. 7 p. (3 fr. 20 C.) par poste. Ce sont ordinairement des pitmen que leur âge ou un accident quelconque survenu dans la mine a rendus incapables de travailler à l'abattage de la houille. Ils doivent toujours maintenir le feu clair et vif.
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