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MÉMOIRE SUR L'EXPLOITATION DES MINES
du down-east shet est surmontée d'une espèce d'entonnoir auquel est adaptée une girouette. Celle -ci fait tourner l'entonnoir de manière que son ouverture est toujours du côté d'où souffle le vent. La cheminée du puits de sortie'est également munie d'un entonnoir à girouette, mais celle-ci est disposée de telle façon que l'ouverture est tou-
jours en sens contraire de la première. Par ce procédé, le vent favorise j'entrée de l'air dans une des cheminées, et la sortie dans l'autre (Fi[;.. 8). Lvantages et inNous avons déjà dit que M. Bu ddle avait essayé n'iv6nielits d". de substituer aux foyers d'aérage les machines as-
,iikeyers d'aérage.
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virantes à piston. L'épreuve qu'il en fit ne fut pas favorable : la machine, dont sans doute les dimensions étaient trop petites, ne pouvait déterminer dan l'intérieur de la mine un courant suffisant. Du reste, le raisonnement seul semble indiquer qu'il n'y avait aucun avantage à faire cette substitution. Les foyers ont sur les machines l'avantage d'exiger beaucoup moins de frais de premier établissement et d'entretien ; en outre, pour les mines profondes comme le sont celles de Newcastle, il serait difficile de trouver un moteur qui fit passer
à travers les galeries une quantité d'air assez grande. Si on emploie des machines, il faudra multiplier leur nombre, ou leur donner des dimensions exagérées ; on serait conduit à quelque chose de tout à fait impraticable. Il est vrai qu'avec les foyers on peut craindre qu'un courant d'air explosif n'arrive sur eux; qu'à la suite d'une première explosion, les portes qui interceptaient le passage de l'air inflammable étant renversées, il' ne passe sur le foyer un mélange gazeux inflammable, et qu'une seconde explosion ne s'en suive ; enfin, après une explosion, il est impossible ou
DE HOUILLE DE NEWCASTLE.
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du Moins très-difficile de se servir du foyer. M. Combes, dans son mémoire sur l'aérage des
mines, réffite très-bien ces objections faites à l'emploi des foyers, et montre que les machines y sont
également soumises. Ces dernières ont de plus l'inconvénient d'exiger des réparations qui forcent d'interrompre complétement les travaux. En définitive, dans l'état actuel de la question , les foyers d'aérage paraissent être le meilleur moyen qu'on ait encore employé pour produire un courant d'air artificiel.
Quoi qu'il en soit, quand une explosion a eu
lieu dans une mine , et que les foyers sont hors de service, on emploie à Newcastle un procédé qui n'est du reste pas spécial à ce district, pour réintroduire une quantité suffisante d'air; il consiste à faire arriver du sommet du puits un courant d'eau qui,. en tombant, produit l'effet d'une trombe, et
lbrce l'air à rentrer dans la mine. Nous citerons
plus loin un exemple où ce procédé a été employé.
3. Distribution de l'air clans les travaux. Dans un puits en creusement, l'air est renon- Aérage tra velé comme à l'ordinaire, en partageant le puits vaux préparato en deux compartiments dont l'un sert à la descente res. et l'autre à la sortie, en aidant celle-ci, dans le cas cula chose est nécessaire , par un moyen artificiel, tel qu'un foyer ou une légère élévation du compartiment par lequel l'air remonte. Quand le puits a atteint la couche, la première chose à faire est de le mettre en communication avec un second puits s'il y en a un; sinon, on procède immédiatement au creusement de la galerie principale. Gépéralement alors on creuse concurremment avec