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MÉMOIRE SUR L'EXPLOITATION DES MINES
M. Buddle affirme que, dans une section de 3o pieds carrés, une chandelle de 45 à la livre serait très-vite éteinte à la vitesse de 4 pieds par seconde. L'autre moyen, qui parait préférable à , consiste à choisir dans la galerie traversée par le courant principal un espace bien dégagé et d'une section sensiblement uniforme, sur une longueur déterminée que l'on marque sur les parois par deux traits. On observe alors le temps nécessaire pour parcourir cette longueur avec une vitesse telle .que la chandelle exposée librement au courant d'air présente toujours une flamme verticale. On prend la moyenne de trois observations, et on obtient ainsi assez exactement la vitesse du courant. Le chemin à parcourir par un même courant d'air présente quelquefois un développement de 3o milles anglais (48 kilom.) de longueur , et trèssouvent ce courant ne remonte à la surface que 12 heures après être descendu.
La quantité d'air introduite par minute dépend nécessairement de l'étendue de la mine; MM. :Wood et Buddle l'évaluent à 2,000 ou 3,000 pieds cubes par minute. Au moment de l'accident
qui arriva én 1835 à la mine de Wall's end, descendait par les trois puits C, D et G, plus de 5,000 pieds cubes d'air par minute. Par le tuyau qui, dans la môme mine, conduit à la surface du sol le gaz dégagé dans les vieux travaux, il sort moyennement deux pieds cubiques par seconde pour une étendue de 5 acres ( 2 hectares ). On estime que l'air contenant de gaz peut passer sur le fbyer, mais qu'on obtient encore un courant d'air suffisant pour un bon aérage en s'arrangeant de- manière, à avoir r5 parties d'air pour une de gaz.
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L'usage des chandelles est beaucoup plus COMrnun 4 Newçastle qu'on ne serait porté 4 le croire des
Usage
chandelles.
4près la qnti té de gaz qui se dégage cnristainient dans certaines parties. On emploie des chan-
delles qui sont moyennement de 45 à la livre, .quelquefois 30 ou 4o. Elles ont une mèche de çoton, et sont faites avec du suif de boeuf ou de Mouton. En général , les directeurs de mines préfèrent, lorsque cela est possible, forcer les ouvriers à employer les çhandelle$; ils croient en tirer plus
de sécurité, parce que la crainte continuelle du danger fait naître beaucoup plus de soins .et de précautions. Il ya, du reste, certains caractères de la flamme auxquels on reconnaît; la pureté de l'air. Des essais fréquemment répétés sont faits par les overinen.. yoici en quoi il consistent : On Comment on fait couler tout le suif liquide, et on coupe la reconnail la pumèche très-court, en ayant soin d'enlever toutes yeti, de l'air.
s impuretés, «elle renferme, de manière à
rendre la flamme aussi claire que possible. La chandelle ainsi préparée est tenue entre les doigts
et le 'pouce d'une main, et la. paume de l'autre main est placée. entre l'oeil de l'observateur et la flamme., de manière à ne laisser apercevoir que le sommet de celle-ci. On commence ordinairement
l'observation au mur de la couche, et on s'élève successivernent. La première indication de la présence du gaz inflammable est une légère teinte bleu,e ou d. tin gris bleuâtre pa ruai t du sommet de la
flamme ordinaire et se prolongeant en po,in.te assez
allongée. La grandeur de cette pointe et l'inten-f gMentent , jusqu'à ce qu'on atteigue
s4é du bleu