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208 MÉMOIRE SUR L'EXPLOITATION DES MINES poussière toujours en suspension dans les galeries ternirait facilement les verres et les surfaces polies ; en outre , elle intercepterait les rayons
lumineux concurreminent avec les wagons; les chevaux et les hommes qui parcourent constamment les galeries. Aussi nous ne nous arrêterons pas sur les développements que l'auteur donne à son système.
Statistique des
Les causes d'accidents sont très-variées dans les diyerse5 causes, mines du nord de l'Angleterre. On peut généralement le S diviser en deux classes : l'une comprenaccidents dus à
drait tous ceux qui se rapportent à la distribution e l'air dans les mines; l'autre comprendrait les accidents qu'on ne peut attribuer à l'aérage tels que ceux qui sont dus aux inondations, aux chutes du toit, aux chutes dans le puits, etc. Le tableau suivant donnera une idée de l'influence relative de ,
ces diverses causes.
dant dans un puits, celle de matériaux qui viennent tuer ceux qui sont au fond , les funestes résultats de l'emploi dela poudre , la.rupture d'une
par inondation par explosion par inondation par l'explosion d'une chaudière de locomotive par explosion par inondation par suffocation par éboulement par explosion d'une chaudière
logique qu'on appelle cul de chaudron, et qui n'est autre chose qu'un fragment de la roche du toit séparé du reste de la masse par une légère couche de houille. Quand ce fragment cesse d'être soutenu, il tombe et écrase lés ouvrier's qui se trou-
vent au-dessous. Ou sait que ce phénomène est
attribué à la formation d'un dépôt de grès ou d'argile autour d'un végétal encore vivant, jus-
tie supérieure a formé une espèce de calotte
charbonneuse, qui isole la portion des matières
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déjà déposées de celles qui s'accumulent au-
332 74
dessus.
Les 'malheurs qui résultent d'une inondation
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subite sont bien plus fréquents et bien plus fatals.
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Il existe dans le nord de l'Angleterre plusieurs mines abandonnées qui ont été complétement remplies d'eau et forment -des réservoirs souter-
3-
7 6 12
Dans cette liste ne sont pas compris les acci-
Nous ne nous appesantirons un peu que sur les accidents dus aux chutes de toit, aux inondations et aux explosions. Les chutes de toit sont comparativement rares ; Chutes de toit. les plus funestes sont dues à ce phénomène géo-
qu'à ce qu'il soit mort, étouffé pour ainsi dire par l'accumulation -toujours croissante ; alors sa par-
En 1658 il a péri par inondation un nombre inconnu. 1710 par explosion 70 à 80 hommes. 1743 Id. 17 De 1756 à 1800 par explosion 305
De 1816 à 1836
dents ordinaires et inévitables dont l'effet, suivant M. Buddle , est au moins égal, sinon supérieur, à celui des explosions. On comprend dans cette catégorie la chute des hommes montant ou descen-
machine quelconque, etc., etc.
S 5. Des accidents qui arrivent dans les mines.
De 1800 à 1815
DE DOUILLE DE NEWCASTLE.
.
rains. Le plus souvent la position de ces mines est tout à fait inconnue, ou simplement désignée par de vagues indications. Cependant, comme les ren-
Tome I, 1842.
Inondation.