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MÉMOIRE SUR L'EXPLOITATION DES MINES
relient entre eux les différents fragments ont 14 pieds de long, 4 pouces de large, un pouce d'épaisseur au milieu et pouce aux extrémités. Les boulons sont comme ci-dessus. Pour réunir la portion des tiges qui ne doit pas plonger dans l'eau , à celle qui est constamment mouillée, on emploie des barres de fer d'une dis-.. position particulière représentée fig. 6 et 7. Chacune des tiges à réunir est embrassée sur deux de ses faces par des barres de fer plat de 8 pieds de long, 4 pouces de large et pouce d'épais-
seur. Ces barres de fer plat sont soudées deux à deux à l'une de leurs extrémités et réunies à une barre de fer rond dont le diamètre est de i pouce. Pour joindre ensemble et d'une manière non permanente les deux barres de fer qui terminent ainsi les portions de tiges sèches et mouillées, on leur
donne à l'extrémité la forme de deux troncs de cône accolés par la grande base et découpés ensuite, comme l'indique la figure, de telle manière que les deux fragments réunis reproduisent la forme primitive ; pour maintenir ces deux fragments au contact on emploie un anneau conique qui a i pouce d'épaisseur et 6 pouces de hauteur. Le diamètre maximum du joint est de 5 pouces, sa longueur de 9 à o pouces. Des pistons.
Le même système est adopté pour réunir la partie inférieure des tiges en bois au piston de chaque pompe. Nous avons représenté cet assemblage et les pistons eux-mêmes dans les fig. 4 et 5. Quant à ces derniers, ils n'offrent rien de bien partieulier ; ils sont munisd'une soupape en cuir à 2
que du reste nous n'avons pas figurée dans nos coupes, mais dont on aperçoit facilement la place. Cette soupape est maintenue univalves ,
DE HOUILLE DE NEWCASTLE.
quement par un appendice que porte la portion de tige adaptée au piston ; c'est la disposition qu'on emploie toujours dans les pompes aspirantes. Les autres soupapes et les chapelles n'offrent également rien de remarquable. Les citernes sont construites de manière à occuper dans le puits le moins d'espace possible. La
fig.
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Des citernes.
représente leur disposition sur une plus
grande échelle. Elles reposent sur des supports en chêne qui forment un massif solide de 3 pieds 6 pouces d'épaisseur, 3 de largeur et 12 de longueur, et qui sont soutenus à leurs extrémités, d'une part
à l'aide d'étançons fortement comprimés entre eux et la roche, de l'autre à l'aide d'une corniche qui se prolonge dans le puits sur une hauteur de 7 yards. La première citerne, en partant du haut, est en tôle de -18 de pouce ; les autres sont en sapin de 3 pouces d'épaisseur avec un fond de chêne. Enfin pour terminer la description de ces pompes, nous ajouterons que le long des tiges sont disposés de distance en distance des blocs de bois, qui, s'il y avait quelque rupture, viendraient poser sur des poutres disposées convenablement dans le puits; nous n'avons figuré qu'une seule fois cette disposition dans notre dessin. Quant aux tuyaux, chacun est soutenu isolément par un anneau en fer qui embrasse toute sa circonférence et est fixé à la paroi du puits d'une manière quelconque. On a observé à la mine de Wall's end un phé- Phénomène eu-
nomène très-singulier. On rencontre très-peu rie.x à la mine d'eau au-dessous de la couche de grès qui porte de Wall s end. k nom de 7o fathoms post, et une machine de 55 chevaux travaillant au plus 18 heures par jour suffit empiétement pour l'épuisement. Or, on a