Annales des Mines (1842, série 4, volume 1) [Image 121]

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DE HOUILLE DE NEWCASTLE.

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MÉMOIRE SUR L'EXPLOITATION DES MINES

viennent le plus souvent du fond des mines; aussi sont-elles chargées de sels qui s'accumulent

par l'évaporation. On sait aujourd'hui que de ce phénomène résulte un développement d'électricité tel, que la vapeur et le métal de la chaudière prennent, des fluides contraires. C'est au mois d'octobre de l'année dernière que ce fait fut observé pour la

première Ibis, aux environs de Newcastle. Un chauffeur, en ouvrant une soupape de sûreté, se trouva par hasard exposé au jet de la vapeur et ressentit un choc violent. Ce fait, rapporté à M. Sopwith, ingénieur civil, et à M. Armstrong, tous deux résidant à Newcastle, donna lieu à une série d'expériences qui le confirmèrent, et en ont fait un résultat acquis à la science. VI. ABATTAGE DE LA ROCHE ET ROULAGE INTÉRIEUR.

Abattage

de la roche.

L'abattage de la roche n'offre rien de bien remarquable dans les mines de Newcastle. Le pro-

cédé consiste à faire un havage horizontal à la partie inférieure, ou dans tout autre point de la couche qui renferme du charbon de mauvaise qualité ; s'il n'est pas suffisant, on enlève également le charbon sur la paroi latérale. A la mine de Wall's end, le havage se fait dans une couche horizontale de Stone coût, charbon mélangé de beaucoup de matières étrangères; il a 18 pouces de hauteur et un yard de profondeur. On creuse

ensuite dans le point le plus favorable un trou d'un pouce de diamètre et de 3 pieds de profondeur. On le charge avec des cartouches en papier d'environ 5 pouces de longueur et l'on bourre avec de la poussière de charbon. L'ouvrier débite en-

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suite le bloc en faisant aussi peu de menu qu'il est possible ; enfin il traie le charbon s'il y a lieu. Les outils employés sont des pics très-acérés qui

ont ordinairement o", 3 à o", 4 de longueur. Ils servent au havage et au partage des blocs en fragments plus petits. Pour faire les trous de mine on emploie des ciseaux qui ont un pouce de large et sur la tête desquels on frappe avec une masse

Ciernpulotiyisés.

en fer. L'épinglette est également en fer et se place

sur le côté du trou. Quand ces outils ont besoin

de réparation, on les envoie à la surface, et ils sont

remis en état par un forgeron qui sert ordinairement pour plusieurs mines, et ne travaille dans chacune qu'a jours >fixes. Il est payé 4 shillings pour 12 'heures. On calcule que chaque ouvrier emploie environ une livre de poudre par vingtaine de bennes. Dans le dépilage le mode de travail est le même si l'air n'est pas inflammable et si on peut employer la poudre ; mais le plus souvent on ne peut s'éclairer qu'avec la lampe de Davy, et alors il faut nécessairement se réduire à l'usage des pics.

Les ouvriers qui abattent la houille portent le ouv nom de hewers. Leur travail est réglé et surveillé paye directement par I' overman , dont les avis servent à l'unclerviewer pour fixer la paye. Celle-ci se rapporte au nombre de bennes, ou de yards abattus, ou bien encore au temps pendant lequel le travail, a lieu. Les tarifs sont assez variables ; voici quelques exemples : à la mine de Wall' s end les hewers reçoivent par benne 4 pence pour le bon charbon et 3 pence pour celui qui est de qualité inférieure ; cela suppose un triage fait par l'ouvrier même sur le champ d'exploitation. A Piercymain , quand il n'y a pas de triage on donne de 2 pence à 2

Leur

urrieetrise.

Ira-