Annales des Mines (1842, série 4, volume 1) [Image 123]

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mÉmotnr: SUR L'EXPLOITATION DES MINES

nom des chariots qui doivent les parcourir. Quel-

quefois ces rails au lieu d'être en fonte sont, en

fer laminé. Leur pose est la même que celle des rails en fonte, leurs dimensions sont un peu moindres. Ils coûtent 9 ,t o et même i t shillings le quintal, suivant la quantité qu'on achète. Dans les voies principales de roulage les rails ont souvent la même forme, mais ils sont plus forts ; ils pèsent environ 20 livres par yard courant. Leur longueur est de 4 pieds, la largeur de 3 pouces, la hauteur de 2 pouces, et l'épaisseur de de pouce. Ils sont !généralement en fonte, et quelquefois en fer.

s end, les tramways sont A la mine de formés de plate rails en fonte, mais dans les galeries principales on emploie des rails en fer assemblés dans des chairs en fonte. Ils ont 2 pouces de hauteur, et ; pouce d'épaisseur : le champignon a i pouce Ils ne pèsent que 15 livres par yard courant; on en a fait à la fonderie de Walker,

qui ne pesaient que 7 livres. L'écartement des

Plans inclinés.

rails dans les galeries principales est assez généralement de orn,6. La voie porte le nom de Rolleyway, toujours d'après celui des chariots qu la parcourent. Lorsque deux voies se rencontrent, le croisement est fait avec des plaques, en fonte, et l'on dirige les chariots sur celle des voies qu'on veut suivre, sans l'emploi d'aucune disposition particulière (fig. 17). Les coules du terrain houiller de Newcastle sont sensiblement horizontales ; mais un grand nombre de failles donnent lieu à des rejets plus ou moinsconsidérables, et lorsque cela est possible

on réunit les deux niveaux par un plan incliné la pente est assez variable, mais en général peu

DE HOUILLE DE NEWCASTLE.

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considérable; en outre le chemin est maintenu rectiligne toutes les fois que cela peut se faire sans de trop grandes difficultés. Enfin le plus souvent ces plans inclinés sont disposés de telle façon que les chariots pleins puissent servir à remonter les chariots vides. La disposition étant dans tous les cas à peu près la même que celle qui est adoptée à la surface, nous nous y appesantirons peu main-

tenant. Dans les plans automoteurs on place ordinaire- Plans antomo-

ment au sommet une roue horizontale, sur la cir-conférence de laquelle est pratiquée une gorge de poulie (fig. 18). Son diamètre est plus ou moins grand ; il varie de 3 pieds à 6 pieds. Sur le même axe et immédiatement en contact avec la première roue, s'en trouve une deuxième qui sert à l'application du frein. Le tout est supporté par un cadre rectangulaire, comme l'indique la figure. La corde, après avoir embrassé la roue supérieure, passe sur 2 poulies verticales qui la ploient dans la direction convenable. Le frein agit de deux manières, ou bien

il pèse constamment sur l'axe et empêche tout mouvement jusqu'à ce que le machiniste vienne le soulever, ou bien il laisse l'axe libre et peut modérer sa vitesse à l'aide d'une pression exercée par le machiniste, Dans d'autres localités la corde s'enroule sur un tambour horizontal autour duquel elle fait plusieurs tours. A la mine de Piercy-main le tambour dont la vitesse est modérée par-ini frein,

porte en outre une roue dentée qui engrène avec un pignon ; l'axe de ce dernier peut recevoir un mouvement de translation parallèlement à luimême, et permet ainsi de désengrener quand on le veut ; cet axe se termine par une roue avec rayons, à peu près semblable à celle qui sert à Tome I. 1842.

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