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MÉMOIRE SUR L'EXPLOITATION DES MINES
termine par delà petites barres de fer mobiles qu'on place en contact avec la voie principale lorsqu'on veut faire passer le train sur la voie secon-
daire. Dans l'autre système, on emploie de longues pièces de bois mobiles autour d'un axe vertical etgarnies de fer sur les côtés pour intercepter telle ou telle voie. Les pièces sont arrêtées à l'extrémité
libre par de petits poteaux verticaux qui les empêchent de céder à la force de traction exercée sur les wagons. Si deux voies se croisent à angle droit, on fait passer les wagons de l'une sur l'autre à l'aide d'un plateau mobile sur un pivot et supporté par quatre roulettes. Ce plateau a des formes
variables : quelquefois il consiste en une plateforme cylindrique; d'autres fois il est rectangulaire. Nous avons remarquéla forme de la fig. _21
c'est un châssis en fonte, dont deux côtés sont réunis par des barres de fer. Ce système a le dés-
avantage de n'avoir que deux rails. Du reste, c'est ce qui arrive le plus souvent dans le district de Newcastle. 1
Des wagons.
Les wagons employés à la Surface sont trèsuniformes : il n'y a qu'une ou deux mines qui ne suivent pas l'usage général ; comme cette exception se rattache au système d'embarcadère employé, nous n'en.parlerons qu'un peu plus loin. Nous avonsreprésenté dans la PI. X,fig. 4à 7, le wagon communément employé. La caisse destinée à contenir la houille est en bois ou en tôle,
portée sur un cadre en bois auquel sont attachés les coussinets des essieux, et renforcée par des pièces de bois ou des barres de fer ; au cadre inférieur sont adaptés des crochets et divers appendices qui servent à réunir les wagons d'un même train.
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DE HOUILLE DE NEWCASTLE,:
Les dimensions intérieures de la caisse sont les suivantes
mètres.
2,25
Longueur au sommet. . Largeur
ici.
Longueur à la base. Largeur
id.
.
.
1,5o 1,5o
.
.
1,00
. .
Elle contient 53 quintaux anglais lorsqu'elle est remplie jusqu'au niveau des bords supérieurs. Son fond est munie d'une trappe mobile autour
d'une charnière, et peut s'ouvrir de manière à laisser tomber toute la houille ; la fermeture se
fait au moyen d'une chaîne dont l'extrémité s'attache en un point fixe, on par tout autre procédé, Lés roues sont une des parties les plus impor tantes; anciennement elles étaient en bois et composées de deux ou trois pièces réunies par des chevilles en bois et des pièces de fer en S. 1,4 circonférence était tournée et l'axe était en fer forgé; on modérait la vitesse à l'aide d'un frein. En 1765 on imagina d'employer deux 'roues en bois et deux roues en fonte ; enfin on n'employa plus que des roues en fonte. La fabrication de celles-ci offrait dans le principe de grandes difficultés. Aujourd'hui ces roues ont de 6 à 10 rayons; leur diamètre est de om,8 et leur épaisseur de on', ï 5. L'essieu est complétement fixé à la roue à l'aide de coins en bois et en fer qu'on force entre lui et le vide du moyeu. Pour éviter l'usure de la jante, qui était assez prompte, on imagina de la refroidir rapidement, par la même méthode que les laminoirs. Ces roues pèsent généralement 2 quintaux et sont vendus 22 shillings. Celles' qui sont un peu plus lourdes coûtent 24 shillings. MM. Losh et Stephenson ont pris un brevet