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364 MÉMOIRE SUP. L'EXPLOITATION DES MINES (leurs et des acheteurs. 11 est sous la direction de. 18 membres, dont 9 sont l'acteurs et 9 marchands de houille; les premiers défendent les intérêts des propriétaires, et les autres ceux des acheteurs. Ce
bureau fournit des peseurs avec tout l'attirail né: cessaire , composé de pelles, fléau , balances et poids. Ceux-ci sont examinés par un officier avant d'être porté .s à bord des navires. On pèse le charbon par deux quintaux et demi ; il faut huit mesures pour une tonne. L'un des bras de la balance supporte une caisse en tôle qui peut basculer autour d'un axe horizontal, de sorte que, lorsqu'elle con-
tient une quantité convenable de houille, on n'a qu'à l'amener au-dessus de la barge et à la ren-
verser. Souvent, pour éviter de trop casser la
bouille , il y a un conduit incliné en tôle qui la
conduit du pont du navire au fond de la barque. Le comité des coal meters demande 3 pence par tonne ; il en donne deux au peseur et garde un penny pour la fburniture des appareils. Quand le capital d'achat sera complétement recouvré , on réduira la charge à 2 p. Les frais de pesée sont supportés moitié par le vendeur, moitié par l'acheteur. En 1835 , il y avait 120 peseurs de première classe, qui gagnaient chacun 121 liv. 19 sh. 8 p., et 3o peseurs de deuxième classe, qui gagnaient 102 liv. o sh. 7 p. Indépendamment de la somme qu'ils reçoivent pour leur travail , ils ont 2 sh. par navire pour les certificats qu'ils fournissent. S'ils doivent descendre au-dessous de Blackwell , on leur accorde de 4 sh. à 6 sh. par jour, pour frais de déplacement. Un peseur travaille, en hiver, de 7 heures du matin à 5 du soir ; et en été, de 6 heures à 5. Le comité des Oal meters fournit toujours un
DE HOUILLE DE NEWCASTLE.
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peseur , pourvu que la cargaison soit tout entière vendue ; il ne s'inquiète pas si l'on s'est ou non
soumis aux règlements des facteurs. Beaucoup de navires n'ont pas recours à ce comité et emploient des mesureurs particuliers. On
peut même, si c'est la volonté de l'acheteur, se dispenser de toute pesée et s'en rapporter aux certificats donnés clans le nord.
En 1837, 7.580 navires furent pesés par le bureau des coal meters , et fournirent en tout tonnes ; 931 navires , contenant 233.855 tonnes, furent délivrés d'une autre ma-
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nière. Le charbon est déchargé par une classe d'ou- Goal whirrerg-au vtiers appelés coal whippers , qui sont absolument rivTar;er.isPort
les mêmes qu'en 183o , mais leurs gages sont réduits; ils reçoivent i p. à I p. par tonne, et penventdécharger de 8o à 90 tonnes par jour , sans faire aucun effort, car, clans certaines circonstances,
ils ont délivré plus de 200 tonnes. Quand un capitaine a vendu sa cargaison, il s'adresseà un entrepreneur qui lui fournit neuf whippers. Généralement, et malgré la défense du parlement, ces entrepreneurs tiennent des maisons publiques, etils forcent les gens qu'ils emploient à dépenser chez eux une grande partie de leur paye ; si bien que, sur 25 sh.
qui lui reviennent, un whippet' n'en rapporte
souvent chez lui que 14. Les capitaines remettent
directement l'argent au maître, et de cette pratique résultent les inconvénients signalés ci-des-. sus ; c'est pourquoi la commission de i838 proposa
dans son rapport de forcer les propriétaires de navire à payer à bord les whippers dont ils se servent. Quelques essais ont déjà été faits pour