Annales des Mines (1842, série 4, volume 1) [Image 224]

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AU MOYEN DES GAZ DES .IIAUTS-FOURNEAUX.

FABRICATION DU FER

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Visité l'usine, n'était pas encore très-régulière, je suis porté à croire que cette augmentation en consommation pourrait tenir à une variation dans la qualité du charbon; du moins dans les trois autres fourneaux, desquels je parlerai ensuite, la proportion de charbon qu'il a fallu charger n'a pas augmenté d'une manière sensible. Pour l'un des hauts-fourneaux de Wasseralfmwassemfingen .F.9"rnca '° gen la prise de gaz a lieu absolument de la même

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cuivre ou en fonte, mais rafraîchie par utt filet d'eau ; cette dernière condition paraît indispensable , parce qu'on conçoit qu'en fermant la tuyère une augmentation considérable de la température doit avoir lieu près de son embouchure et qu'elle serait exposée à fondre. Le bec de la buse b.vient s'engager de manière à intercepter toute cg:Manin. nication entre l'intérieur du fourneau et l'air eje... térieur ; pour cela quand la buse ne s'emboîte pas

manière, seulement elle est placée un peu plus bas au-dessous du gueulard et à o,31 de la hau-

parfaitement dans la tuyère, on garnit sou .lec d'une petite couronne de fer e, et ,en la faisant

teur totale dans ces derniers temps on a élevé le gueulard de i "1,7 i, de manière à empêcher les gaz de se dégager aussi facilement, et afin de les forcer à se rendre en plus grande quantité dans les ouvertures; il est maintenant complètement éteint.

L'expérience apprend que la roue hydraulique conservant le -même mouvement suivant que la

Voici du reste les principales dimensions du fourneau le i de Wasseralfingen , dont l'appareil est construit absolument comme celui du fourneau 4 précédent. Hauteur totale. Distance de la prise de gaz au gueulard. Hauteur des tuyères au dessus da Fond. Hauteur de l'ouvrage Largeur au ventre. au gueulard à la naissance des étalages. .

10,87 3,43 0,31 1,43

2,57 1,43 0,68

L'air est échauffé à 2400 ou 2500 Réaumur, et on en lance 18 à 19 mètres cubes par minute; sa pression est représentée par une colonne d'eau de 4o centimètres. On emploie des tuyères férmées , dont je crois qu'il .est bon de recommander l'usage aux maîtres de forges et dont le dessin (fig. 2) montre la disposition : on voit qu'on a une tuyère t, qui est en

avancer ou reculer au moyen d'une roue dentée r le fondeur peut à volonté fermer la tuyère ou observer de temps en temps l'intérieur du fourneau.

tuyère est fermée ou non, la hauteur de la colonne d'eau qui repi'ésente l'excès de pressitin de rait de la gâtifflerie Stif l'air atniosphffliltieeSt de : 4o centiniètres Ou 2'c. ceritimètreS. La différence est donc dèI CentimètreS,, énriséquent, êii employant la itiyère fei4ifiée, on augmente, la pression du vent de 7(14,-29

-dil,e-de phis' du dixième. a'ëfiébr:e un'initré , Outre cet avantage c'é*St- «On: -est certain qiibtbut Tait-lancé rie la buse eiitt.W dans le fourneau ; ôic4 qiiatitité qui se perd par remous, et qui est rejetée à l'entrée de la tuyère, est souvent très-considérable lorsque les

matières chargées dans le fourneau sont menues et divisées; pour le fourneau d'Audincourt, par exemple, il paraît qu'elle n'est pas moins de 4o p. 0/0 de la quantité débitée par la buse. Le minerai employé à Wasseralfingen consiste