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494 TRAITEMENT DES MINERAIS DE curm ches horizontales en bois dont les extrémités reposent sur les rebords de la case. L'eau mère, quand même elle refuse de cristalliser, ne se jette jamais, on la renvoie constamment dans les chaudières d'évaporation pour la
rapprocher : on ne s'en débarrasse que quand elle devient trop impure, et qu'elle retient assez d'argile et de substance étrangère pour nuire à la cristallisation; mais cela arrive au plus deux
fois par an. On produit annuellement de cette manière 2,700 q. m. de sulfate de fer de bonne qualité, ne retenant qu'une très-petite quantité de sulfate de cuivre, et qui est très-recherché dans le commerce. Lavage ducuivre Dans la caisse e' où on a fait la précipitation, il de cément. reste le cuivre de cément et le fer qui n'a pas été attaqué, contre lequel il adhère ; on les retire et on les met dans des paniers d'osier, puis après /es avoir laissés égoutter pendant quelque temps audessus de la caisse e°, on les donne à des ouvriers laveurs. Ces derniers les lavent d'abord dans des tonneaux h : pour cela, ils les mettent dans un tamis à fond de cuivre qu'ils plongent clans l'eau du tonneau à plusieurs reprises , et en lui donnant des mouvements successivement dans le sens horizontal, et dans le sens vertical ; 'le cément qui est pulvérulent traverse les trous du tamis et tombe au fond du tonneau, entraînant avec lui quelques parcelles de fer. L'ouvrier enlève ensuite avec un couteau les lamelles de cuivre qui sont collées contre les rognures de tôle , puis il rejette ce qui reste de ces dernières dans la case e' où se fait la précipitation pour qu'elles servent à l'opération suivante.
Le cément pulvérulent aussi bien que le cé-
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ment en lamelles, sont ensuite lavés dans des caisses à tombeau i; ce nouveau lavage a pour but de séparer le cuivre des portions ferreuses qui sont mêlées avec lui, et surtout de le débarrasser du sulfate de fer. Les caisses sont légèrement inclinées, elles reçoivent de l'eau par des robinets placés à leur tête, et cette eau s'écoule par des trous en diagonale pratiqués. à leur extrémité, et qu'on peut ouvrir ou boucher à volonté. Comme
il y a nécessairement un peu de cément en-
traîné avec l'eau de lavage, à sa sortie des caisses à tombeau, elles se rend dans une fosse k; là, on la laisse reposer, le cément tenu en suspension gagne le fond , et on le recueille ensuite : le liquide surnageant, qui contient d'ailleurs un peu de sulfate de fer., est employé préférablement à l'eau pure pour arroser les, minerais dans les cases d'attaque. du cuivre Quand le cuivre de cément a été bien lavé par Fonte de cernent. le procédé que je viens d'indiquer, il faut lefbndre : pour cela, après l'avoir laissé égoutter, on le met dans un sac de toile et on le comprime aussi fortement que possible entre les mâchoires
d'une presse en bois manuvrée par deux ouvriers : quoiqu'on ne puisse ainsi lui faire perdre toute l'eau qu'il contient, on le porte au sortir de
la presse sur la sole d'un fourneau à réverbère. à réContrairement à ce qui a lieu dans les fourneaux roiiii3eau bère , Fair fait pas par un tia couIud et de ce genre , la éombustion ne se d'air forcé. de la cheminée, mais par un courant rage provenant rant d'air forcé qui est fourni par la machine soufflante : on a eu recours à cet artifice parce que le cuivre, et surtout le cuivre de cément, a besoin, pour fondre, d'une température très-élevée, et aussi afin de pouvoir brûler du coke dont le quintal