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522 EXPÉRIENCES FAITES DANS LE LABORATOIRE
Elle donne 12 de plomb avec la litharge, et équivaut par conséquent à o,35 de charbon. If Analyse des cendres de tourbe de la vallée Nous avons donné, Annales des de la Bar. t. XIII , p. 52, l'analyse des tourbes de Mines , la vallée de la Bar. Les cendres que laissent ces tourbes après la combustion, et qui forment le 7'7; de la matière brute, sont de couleur rose ; elles sont très-légères et très-hygrométriques. L'échan-
tillon sur lequel nous avons opéré avait repris
beaucoup d'eau, il a perdu o, 112 de ce liquide à la chaleur de i oo.. La chaux que la cendre renferme est partie à l'état de carbonate, partie à l'état caustique, partie combinée avec la silice, Pour faireTanalyse , on a fait rougir légèrement la matière avec du carbonate d'ammoniaque pour carbonater la chaux libre. On a traité les cendres ainsi préparées, successivement par l'eau, l'acide hydrochlorique et la lessive de acétique, potasse. La dissolution hydrochlorique contenait de l'alumine, de la chaux, de l'oxyde de fer, de la magnésie et des alcalis. Une forte proportion de silice gélatineuse a été mise à nu. La calcination, sous l'influence de la chaux et de l'oxyde de fer, a
donc rendu une portion de l'argile attaquable par les acides. On y a trouvé : Carbonate de chaux Argile Silice. Alumine
Oxyde de fer. Chaux Magnésie et alcalis
Sulfate de chaux
0,1955 0,2120 0,1550
0,0950 0,1115 0,0650 0,0260 0,1325 0,9925
DE MÉZIÈRES.
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Ces cendres renferment une trop forte proportion de sulfate de chaux pour qu'il soit possible d'employer la tourbe à la fusion des minerais de fer. Elles seraient d'un excellent emploi dans l'agriculture. III.. Analyse dering terres végétales des enviToute la partie du départerons de Fumay. située au nord de Charleville, ment des Ardennes, les divers étages du terrain ardoiest formée par entièrement boisé, sier. C'est un pays montagneux de 45o mètres au-dessus dont le niveau s'élève à l'Océan. Les terres arables y sont rares, et l'on n'a de récolte que dans quelques parties basses des vallées. Une pratique fort ancienne, par laquelle on peut obtenir une ou deux récoltes après chaque coupe, est usitée dans les Ardennes. C'est r essart.age ou sartage. L'opération consiste à brûler sur les coupes qu'on vient d'exploiter les branches, broussailles , feuilles, brindilles, genêts, bruyères et autres arbustes laissés sur le parterre de la coupe. combustion, une ou
On peut faire, après cette deux récoltes après quoi la coupe se repeuple
comme à l'ordinaire. Il y a deux manières tressar-, ter; l'une est l'essartage ?t'eu courant, qui conle siste à embraser les débris qui se trouvent sur sol par un temps sec et un vent convenable; l'autre est l'essartage feu couvert que l'on pratique en levant avec le hoyau une couche de terre destinée auxquels on à former quantité de fourneaux isolés réduite en cendres, met le feu. Quand la terre est chacun sol. Ces deux modes ont on l'étend surie inconvénients. Depuis leurs avantages et leurs longues années, les communes et l'administration forestière sont en lutte permanente au sujet de un essartage ; les unes cherchent à conserver