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56o TRAVAUX SUR LES EAUX THERMALES éprouva une diminution notable. Quan taux sources inférieures, elles subirent une augmentation de température et une diminution de volume. La Froide,
au contraire, isolée des eaux chaudes , perdit de sa température. On peut observer de la part des eaux thermales une tendance marquée à se fixer vers
le nord, loin de la Froide.
INDICATION
TEI./PISATUIIE
DLNSE DES SOURCES
avant 1836.
sources.
.
-2
après
avant
1836.
1836.
lit.
Grotte supérieure. 59., 60 43°,6o i, Ancienne Reine. . 47, 00 » Source-aux-Yeux. 45, oo Blanche. 21, 20 Froide. 19, 10 17, 15
p.
, ra al
............_.........---
des
se".1 ô -,.' ,..
en 24 heures
ii oct. 8 oct. 1836
lit, 9.669
1837.
,
,I.
lit. m. 9.669 5,87 » 6,23
»
o
»
»
,,
6,46
p
u
6, 18
»
v
Grotte inférieure. 56, 3o 57, oo 27.458 21.540 21.540 Ancienne Richard. 41, 20 53, So 18.666 6.124 6.124 » Ferras. 32, tio 35, 10 17.280 57.280 » 53, 00 'Nouvelle Reine. 101.624 95.982 » 46, 5o » 1 Chaultoir 24.872 16.416 » Nouvelle Richard. . 41, 20 20.020 13.794
i
i
6,20 0,95 1,21 ,o
5,33 2, 62
3,00
1
Totaux. .....----
Vice des travaux
d"836.
. .
D
118.000 201.129 180 805
Quelle qu'en fût la cause, le fait inspira de vives alarmes ; ce fut alors ( 1837 ) que M. François fut invité par la ville de Luchon à porter remède à cet état de choses. L'examen auquel se livra cet ingénieur le con- Travaux à.de18./0. 1838
duisit aux observations qui suivent :
i° Le talus d'atterrissement au pied duquel se caires, de grauwackes, de pegmatites et d'eurites dont se compose le versant de Superbagnères. Le recouvrement complet du talus ne permettait pas d'observer la nature et la position de la roche en
place ; mais, en étudiant le voisinage, on peut
a ..,' .72
.,°.-;
561
trouvent les bains se compose de débris de schistes et de micaschistes empâtant des fragments de cal-
Le tableau ci-dessous résume les indications recueillies avant et après ces travaux:
Résultats.
DE BAGNÈRESDELUCHON.
D
-,--
Le fait le plus saillant que présente ce tableau, c'est la diminution progressive du volume des nou-
velles sources, qui, dans l'espace de quelques mois, s'éleva à 20.324 litres par 24 heures. Venaitelle de la mise en charge des eaux dans les galeries? tenait-elle à ce que les naissants n'étaient pas suffisamment fixés dans les atterrisSéments?
s'assurer que les thermes marquent la limite d'une zone d'îlots, ou clicks, de granite, de pegmatite et d'eurite bordant le massif primordial du bassin de Luchon. Ces îlots sont compris dans une for-
mation puissante de schistes micacés, plus ou moins siliceux, compactes, rubanés, qui s'appuie sur le granite de Montauban. Ces roches affectent les formes les plus irrégulières au voisinage des roches primitives. Elles se présentent en feuillets tourmentés, empâtant des blocs lenticulaires de granite et de pegmatite (Pl .XT711,11g. 4). En se rapprochant des îlots, on passe successivement aux schistes maclifères avec calcschistes modifiés, grenatifères , aux schistes phylladiens compactes, aux
schistes siliceux ; puis viennent les micaschistes feldspathiques passant souvent à la pegmatite par l'hyalomicte granitoïde. Toutes ces variétés se présentent chargées de pyrites de fer, de tourmaline, de grenat almandin, et quelquefois d'amphibole. Il en est de même des roches de granite, d'eurite et de pegmatite, qui souvent poussent au travers
Examen géologique.