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TRAVAUX SUR LES EAUX THERMALES
DE BAGNÈRESDELUCHON.
large échelle clans ses travaux d'aménagement des
ras; mais quand ce niveau fut à 0rn,22 au-dessus des points d'émergence de ces deux sources, le résultat fut un maximum. La Blanche débitait 56.972 litres à 38° et Ferras 46.627 litres à 36°. Au delà le volume augmentait, mais avec perte notable de
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eaux d'Ussat (Ariége ). A cet effet, un recoupement courbe fut ouvert de manière à former, en se tenant à cheval sur la limite du granite, deux piliers de captage oo (Pl. XVIII); puis le sol de tous les percements voisins de l'enceinte, l'enceinte
elle-même, et une partie du chemin de ronde furent recouverts de béton hydraulique sur une profondeur d'un mètre au-dessous du plan des travaux. On eut ainsi à la fois un barrage souterrain continu, isolant entièrement la Froide des
eaux chaudes, et deux piliers de captage o o , compris au milieu d'un terrain recouvert de béton , et présentant seuls, entre les limites de leur périmètre, des points de moindre résistance aux filets ascensionnels qui s'y réunirent et donnèrent Captage de les sources de nouvelle Ferras (S1) et de la nou"m'es ceinte nouvelle. velle Blanche (S1). Ces sources donnaient par
24 heures, la première 38.784 litres, et la seconde 32.400 litres à 29°.
Toutefois ces dispositions n'étaient pas suffisantes, des filets ascensionnels de sulfureuse se mêlaient encore à la Froide dont la température s'élevait de r4° à 18°,4o. Pour combattre ces pertes,
une vannette à seuil fut établie sur la rigole de la
Froide que l'on mit en communication directe avec un puits de pression P, foncé au centre de l'enceinte. On put ainsi relever à volonté le niveau
des eaux froides. Il en résulta une pression qui refoula les filets ascensionnels sur tout l'espace noyé par la Froide, et les rejeta vers les points de
moindre résistance, dans le périmètre des piliers o o. En relevant insensiblement le niveau de la Froide, on augmenta progressivement le volume et la température, de la Blanche et de Fer-
température par suite du mélange de la Froide.
Dans l'état actuel des travaux, ces mesures de con-
servation ne sont praticables qu'à l'époque critique des sources anciennes, celle de la fonte des neiges et des pluies, quand la Froide est abondante. M. François se propose, pour rendre ces résultats permanents, lors de la construction des thermes projetés, de noyer artificiellement les parages occupés par la Froide au moyen d'une simple dérivation des sources du pré Ferras. Galerie Cela posé, pour opérer le captage et la sépara- allongement. des percements' lion des eaux sulfureuses, chacun n" i, 2, 3 et 4 fut, suivant le niveau adopté, approfondi jusqu'à la roche en place solide ; puis une
Recherche et
galerie d'allongement fut poussée au nord et au caMagedess.-nsud et " S Li d de l'enceinte. Cette galerie fut établie à cherésistance, tantôt à val sur les points de moindre la limite de la roche en place , tantôt sur la ligne divisoire de la roche pourrie, et de la roche solide, ainsi que le montre la Pl. XVII (fig. 6 et 7). Une rigole de recette fut établie au pied de cette roche, de manière à réunir les filets ascensionnels de même température, et partant de même sulfuration. Il est remarquable que ces filets se maintinrent de préférence au voisinage de trois filons eneosi.tdi
de pegmatite quartzifère, indiqués à la Pl. xvin-, et qui se relient au granite, ainsi que l'indiquentles recherches et l'état pyriteux, compacte et feldspathique des schistes traversés. Tant que le percement fut assis dans la roche