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662 AFFINAGE DU FER avec la suivante : c'est ordinairement le braschino
qui en est chargé; des 5oo kilogrammes il forme 8 cotizzi. Il faut une demi-heure où trois quarts d'heure pour chacun.
3). enage. Dès que la fonte est extraite du '...foyer principal, l'ouvrier construit le feu et procède à l'affinage du dernier cotizzo de l'opération précédente , qu'il a mis à part la veille. De même qu'àLecco , c'est une simple fusion conduite trèslentement, et tout le temps sous l'action immédiate du vent. On ajoute des battitures et des scories riches, en quantité plus grande que dans la méthode précédente. La loupe est formée par attachement. C'est une circonstance très-importante à noter, car on doit lui attribuer la supériorité des fers produits par ce procédé, et le chiffre comparativement élevé du déchet. Les différences caractéristiques de . cette méthode sont donc expliquées par ce seul fait. L'opération de l'attachement est du reste trèssimple. Un quart d'heure ou dix minutes avant que la fusion du cotizzo soit terminée, l'ouvrier enfonce une barre de fer dans le feu à 10 ou 15 centimètres au-dessous de la tuyère. Les rudiments de loupe épars dans le foyer se réunissent en se soudant à cette barre. L'ouvrier l'agite de temps en temps et la promèn e dans toutes les parties du creuset pour y attacher les fragments de fer spongieux, qui se forment rapidement à cette
époque de l'opération, et qui nagent dans les scories. Celles-ci peuvent être trop abondantes pour le succès de cette manipulation; l'ouvrier les fait écouler dans ce cas par l'ouverture ménagée dans le laiterol ; mais cette circonstance ne se pré-
PAR LA MÉTHODE BERGAMASQUE.
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sente pas dans tous les affinages. Enfin, quelques minutes après que la fusion estterminée, la loupe
est formée et prête à être martelée. On la retire alors absolument dela même manière qu'à Lem). Les scories qui s'écoulent par le laiterol ne sont jamais repassées dans le travail de l'affinage. On recharge seulement dans les opérations suivantes, celles qui sont adhérentes à la loupe au sortir clu foyer , et celles qui se sont infiltrées dans la brasque. L'étirage dure environ une heure et demie. On
ne commence Eaffinage d'un nouveau cotizzo , que quand il est terminé. On fabriquait à Dongo, à l'époque où nous avons visité l'usine, des fers méplats pour la fabrication des canons de fusil. Chaque loupe donnait 6 ou 7 barres. L'étirage était très-bien fait. L'affinage complet des 5oo kilogrammes de fonte dure 24 heures, savoir 4h. Mazéage, . , . (Affinage proprement
20h. Affinage. . . dit. en 8 opérations de 2h. 1 12 (Etirage
1h. 1 11.11r2 .
L'étirage serait moins long s'il s'agissait de faire
seulement du gros fer marchand carré. On obtient ainsi de 5oo kilogrammes de fonte
420 kilogràmmes de fer, ou de ioo de fonte, 84 de fer. La quantité de fonte nécessaire pour produire too kilogrammes de fer est donc de 120 kilogrammes. Le déchet est d'après cela de 20 p. o/o. Je ne tiens pas compte des 20 kilogrammes de pailles ajoutées, qui , d'après les observations que j'ai présentées précédemment , n'influeraient presque en rien.-sur ce chiffre.