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AFFINAGE DU EER 670 Ces résultats, qui établissent une différence essentielle entre le mazéage bergamasque et les opé-
rations du même genre usitées dans d'autres méthodes d'affinage, ont été depuis longtemps constatés par M. Berthier ( Traité des essais par voie sèche). Je transcris ici les analyses qu'il a faites des scories , obtenues dans les deux phases principales de l'affinage, à la forge bergamasque d'Allevard : Scorie de rnazéage. Scorie d'affinage.
Silice.
Protoxyde de fer Protoxyde de manganèse Chaux Magnésie Alumine.
0,230 0,450 0,290 0,020 0,010 0,010
0,190 0,551 0,105
0,170 0,010 0,010
0,080 0,800 0,035 0,070 0,005 0,005
PAR LA MÉTHODE BERGAMASQUE.
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cause de la faible température dn, foyer pendant toute cette période. Enfin dans l'affinage l'action du vent n'est pas douteuse. Le cotizzo est exposé en plein au courant, absolument comme le sont les fragments de loupe dans le feu comtois, lors du soulèvement, et on cherche à prolonger le plus possible cette période oxydante, en conduisant lentement la fusion. La fonte qui compose la plus grande partie du cotizzo , est déjà à un état de décarburation trèsavancé, de sorte qu'elle n'est plus susceptible d'ar-
river à une fluidité complète. Elle n'éprouve qu'une demi-fusion circonstance éminemment favorable au succès de l'opération ; car les fragments qui se détachent du cotizzo, restent le plus lagtemps et le plus près possible exposés au vent de la tuyère. Le carbone combiné disparaît pres-
La composition de la première est à peu près la même que celle de la scorie delecco. Dans les deux dernières, la proportion de manganèse est considérablement réduite. M. Berthier ajoute que la fonte mazée n'en contient presque plus. J'ai vérifié ce fait dans un fragment de cotizzo pris à
que totalement par oxydation, mais aussi une quantité notable du fer doit s'oxyder. En même temps les scories provenant du cotizzo et celles chargées au-dessus de la tuyère fondent et tombent dans le creuset. Elles 'y dissolvent l'enduit
Lecco.
d'oxyde de fer dont le courant a recouvert les gout-
L'opération suivante, celle de la formation du cotizzo parait être surtout mécanique. Elle a pour butede réunir le métal demi-affiné en une masse
tes de fonte pendant leur trajet, terminent leur décarburation et les rendent aptes à se souder pour former la loupe. Comme d'autre part ces scories riches sont en contact avec le charbon, l'excès de base qu'elles contiennent se réduit et
dont la porosité rende plus efficace l'action du vent
pendant l'affinage proprement dit, et dont l'état d'agglutination s'oppose à ce que la chute au fond
du creuset soit trop prompte, ce qui arriverait nécessairement si on chargeait dans le foyer les matières incohérentes, telles qu'elles sont données par la première opération. Il y a aussi oxydation,
mais elle ne peut pas être poussée bien loin, à
cède son fer à la loupe. Elles servent ainsi de vé-
hicule à l'oxyde de fer, l'enlevant à la fonte et l'offrant à l'action réductrice du charbon, et Comme
elles deviennent plus fluides à mesure que leur richesse diminue, elles pénètrent dans les interstices de la loupe, la décapent et permettent à ses diverses parties de se souder avec facilité les unes