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AFFINAGE DU FER
permet d'épuiser sur elle l'action réductive du charbon, sans qu'elles perdent de leur fluidité, et de réduire ainsi à leur minimum les pertes en fer. Mais, par les raisons déduites plus haut, il importe que la teneur des scories en manganèse dans l'affinage proprement dit n'excède pas certaines limites, variables dans chaque cas particulier avec la nature des fers à produire. L'opération du ma,zéage donne un moyen très-facile de fixer convenablement ces limites. On devait s'attendre à voir le manganèse jouer un rôle important dans la méthode bergamasque, d'après ce 'fait bien connu que ce procédé n'a jamais était employé que pour des fontes manganésifères. Il s'est répandu sur toute la chaîne des Alpes, d'une part dans la Savoie et le Dauphiné,
vantage la tuyère et on diminue la profondeur du plus consifoyer. Mais il en résulte un déchet bien La méil s'élève à 25 p. oto. dérable sur la fonte: prinainsi appliquée perd son thode bergamasque les .du manganèse dans cipal avantage. L'absence beaucoup dans cette fontes est certainement pour
forte consommation. Nous avons maintenant tout ce qu'il faut pour aux princicomparer la méthode bergamasque linons suffira de paux procédés d'affinage au bois. les chiffres de consomréunir dans un tableau donmain-d'oeuvre que nous avons mations et de de mettre nés dans les paragraphes précédents, et en regard la valeur moyenne des mêmes éléments dans les autres méthodes.
de l'autre dans le Tyrol et la Carinthie, contrées où l'on ne trouve presque que des minerais spathiques. La seule exception à mentionner est la Toscane où l'affinage bergamasque est employé pour des fontes truitées, obtenues an moyen des minerais de fer oligiste de l'île d'Elbe. M. l'ingénieur Garella a donné quelques détails sur cette fabrication dans un mémoire inséré an tome xvi des Annales des mines. Sur plusieurs points essentiels l'opération diffère de celle que je viens de décrire. Les modifications introduites en cane paraissent paraissent avoir principalement pour but de réduire la consommation . en combustible ; sous ce rapport l'opération paraît beaucoup 'mieux ordonnée qu'en Lombardie. Mais ses- résultats confirment très-bien les vues que j'ai présentées dans les pages précédentes. Les fontes étant plus difficiles à affiner, on cherche à augmenter l'énergie de l'action oxydante de l'air. Pour cela, on incline da-
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PAR LA MÉTHODE BERGAMASQUE.
CONSOMMATIONS
et main- d'oeuvre
pour zoo b.il, de fer. Fonte. (Lecco ou la Val Sapina, Dongo ( air chaud ). . Méthodes . . . bergamasques. j Val Brernbana kSovere eLValCamonica IVIétliode comtoise ( i) Prteihode nivernaise (g) Methode wallonne Méthode. styrienne
I08 120
Main-
Charton. d'oeuvre. 0,93 0,71 0,90
266 190
118
220 280
135 135 150
t 4o
a,84
285 200
1,00 1,00 1,00
117
110
ci;95
300
-
Nota. On doit remarquer que, dariS la méthode nivernaise, ainsi que dans Celle de Sovère, ce sont de petits fers qu'on produit dans l'affinage. M. Thirria, Annales des mines, t. X.VIII, 3e série. M. Le Coeq , id. , t. XVI, 3' série.