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AFFINAGE DU FER
PAR LA MÉTHODE BERGAMASQUE.
combustible. Sous les autres rapports, nous venons de voir qu'il peut soutenir la comparaison avec les autres procédés, que souvent même il leur est supérieur. C'est donc à réduire la dépense
donné à Dongo. ils chaufferont l'air avec les
de charbon que doivent tendre tous les efforts qui seront tentés pour améliorer cette méthode. Autant qu'on en peut juger d'après le petit nombre d'expériences qui ont été faites, ils sont couronnés de succès. Je me proposerai donc de discuter les divers moyens d'arriver à ce but. Ils sont de deux espèces : Jo ceux indépendants du procédé en luimême, et applicables en général à toutes les opérations métallurgiques du même genre; 20 ceux qui consistent à modifier les manipulations ou à changer l'ordre dans lequel elles sont pratiquées. La première catégorie comprend l'emploi de l'air chaud, des flammes perdues et du bois en nature.On a déjà essayé des deux premiers moyens,
et on est arrivé à de très-bons résultats. Nous avons vu que l'emploi de l'air chaud avait diminué de 15 p. ofo à Dongo la consommation
en charbon, sans nuire à la qualité du fer en augmentant seulement un peu le déchet. Les ouvriers, opposés en général à tout changement, quel qu'il soit , se sont avec le temps résignés à celui-ci qui, dans le fait, n'a pour eux aucun inconvénient, et qui leur présente même l'avantage d'accélérer l'opération, et par conséquent d'augmenter leur salaire. On ne s'est pas aperçu -qu'il y eût inconvénient à élever la température au delà d'un certain degré. On se sert du vent de la soufflerie du haut-fourneau qui est échauffé au gueulard à 18o°. Plusieurs propriétaires de forges ont l'intention de suivre l'exemple qui leur a été
flammes perdues du feu d'affinerie. L'emploi des flammes perdues, qui avait été inle troduit avec beaucoup de succès à Lecco, pour à l'affinage, a renchauffage de la fonte destinée contré de la part des ouvriers une telle opposition , qu'on a dû y renoncer. Il sera certainement
très-difficile de vaincre leur obstination à cet égard , car les usines sont si nombreuses qu'ils peuvent se refuser d'une manière absolue à ce qui est en dehors des usages établis, bien sûrs qu'en quittant cet établissement, ils trouveront facilearriment à s'employer ailleurs. Il faudrait, pour nombre de maîtres ver à les dominer, qu'un certain de forges se coalisassent pour leur imposer ce changement dans le travail. Malheureusement ce n'est jamais ainsi qu'une amélioration s'introduit dans un centre d'usines, dans celles de Lombardie moins que partout ailleurs. dans On n'a eiicore essayé du bois en nature emploi aucune usine, et il est douteux que son d'extension en Lomprenne jamais beaucoup bardie. J'ai déjà parlé de la difficulté des transles ports qui s'accroit tous les jours, à mesure que doit s'opforêts s'éloignent de la plaine, et qui arriver le bois poser à ce qu'on songe à faire forges de Lecco préférablement au charbon., aux des Brescia, les plus éloignées de Sovere 'et de siCelles des usines qui sont montagnes boisées. vallées les plus reculées des tuées dans les parties pourront seules y trouver quelque avantage. Mais partout il y a une très-bonne raison en faveur de l'emploi du charbon noir, c'est la perfection des méthodes de carbonisation dans cette partie des Alpes.