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d'une suroxydation , puisqu'ils se manifestent si-
multanément au centre et à la superficie des masses vitreuses. ..Les laitiers qui sont susceptibles par leur nature de Se colorer en bleu ,ne sont nullement affectés dans leur teinte vert bouteille au sortir du creuset; et ils conservent cette teinte si on les retire brusquement en lames sulfisammentminees, parce que la rapidité du refroidisement empêche l'opacification de s'effectuer. De plus, ces mêmes laitiers abandonnés à
leur allure naturelle, se figent sur le sol, de telle sorte que leur croûte extérieure, refroidie plus vite que leurs parties internes, demeure verte et transparente malgré le contact de l'oxygène atmosphérique, tandis qu'ils passent au bleu dans les lotirties centrales et opacifiées, malgré l'absence de ce même oxygène. 11 faut donc admettre, en définitive, que la coloration en bleu des laitiers et des verres à bouteille est un résultat pur et simple du même groupement moléculaire qui produit l'opacification.
Indépendamment des phénomènes ci-dessus mentionnés, les verres bleus offrent une autre circonstance très-remarquable, en ce que cette modification de la couleur est accompagnée d'un dichroïsme très-prononcé. Quand on taille ces verres en lames minces avant qu'ils aient été compiétement opacifiées, on voit que la lumière réflé-
chie fait paraître ces lames d'un bleu pur, tandis que par transparence elles sont douées de teintes jaunes plus ou moins verdâtres.
5. Sur quelques cas d'empêchement à PAcrioN
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EXTRAITS.
CHIMIQUE des corps les uns
suries autres ; par
M. Parnell. (Bibi. de G-en., t. 35, p. 196.)
La présence ou l'absence de l'eau dans la de composition des corps les uns par les autres exerce, pour empêcher ou modifier l'action chimique, une
influence considérable. Certains gaz sont sans
action sur certains réactifs lorsqu'ils sont cornpletement secs; le gaz sulfhydrique, par exemple, est
dans ce cas : en examinant la nature des Séls sur
lesquels l'action de cet acide est empêchée, il parait que la fonction de l'eau, en la rendant possible, est surtout de se combiner avec l'acide des sels, lors-
que celui-ci est rendu libre par la combinaison nouvelle de la base avec l'acide sulfhydrique ou du radical avec le soufre ; cet effet est analogue à celui qu'on remarque quand on met le fer et le zinc en contact avec l'acide sulfurique concentré qui ne les attaque pas, tandis que le même acide dilué les dissout. - On sait que la potasse en dissolution concentrée
décompose le carbonate de chaux, tandis que la chaux décompose les dissolutions étendues de carbonate de potasse; c'est que dans le premier cas là quantité d'eau employée est suffisante pour satnrer le carbonate de potasse, mais ne l'est pas pour saturer l'alcali caustique, etc. 6. Recherche de l'ARSENIC clans les matières au)-.
males; par M. Malle. (Rap. ann. de M. Berzélius: 184o, p. 112.) On sèche la masse à essayer au bain-marie; on en extrait la graisse d'abord avec de l'éther, ensuite avec de l'alcool, et on l'arrose dans une cap-