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EXTRAITS.
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à ce dernier sur celui qui contient de l'hydrate de potasse. I. partie d'hydrate de potasse exige 3 parties de chaux caustique pour donner un mélange convenable. La manière la plus facile
qu'on a préalablement chauffé un peu, en pro-
de se procurer ces mélanges consiste à éteindre la chaux caustique avec de la solution de potasse ou
l'abri d'une perte par l'adhérence de la matière aux parois du mortier ou au pilon. Si le mélange est fortement comprimé, ou réduit tout d'abord
de soude d'une concentration connue, puis à calciner le tout dans un creuset, et à réduire en poudre fine ; ou bien on pulvérise promptement dans un mortier légèrement chauffé l'hydrate de potasse ou de soude fondu et refroidi , et on le mélange intimement, dans les proportions indiquées, avec la chaux caustique obtenue en poudre fine par une extinction préalable et la calcination. On calcine encore une fois et doucement le mélange pour chasser toute l'humidité, et on le conserve dans des vases à large ouverture, et que l'on puisse hermétiquement fermer.
Lorsqu'on a séché et pesé la matière azotée à examiner réduite en poudre fine, on remplit le tube à combustion, préalablement nettoyé et sec, avec le mélange d'alcali et de chaux , jusqu'à moitié, afin d'avoir une mesure déterminée pour la quantité à mélanger avec la substance qu'on
veut analyser. La quantité de cette dernière,
qui est nécessaire pour la combustion, peut légèrement varier, suivant sa proportion présumable d'azote ; toutefois il est rarement néces-
saire de prendre, pour les corps pauvres en azote, plus de tioo milligrammes, et pour ceux
qui sont riches en cet élément, moins de 200 milligrammes.
L'incorporation de la matière azotée, pesée avec le mélange mesuré de soude et de chaux, s'opère dans un mortier de porcelaine 4 fond mat,
menant circulairement et avec une extrême légèreté le pilon. Si on observe exactement ces deux règles de précaution, on se met complétement
en poudre fine dans le mortier, ou bien que celui-
ci ne soit pas tout à fait sec, on perd de la substance, parce qu'alors le mélange s'attache aux
parois du mortier. Après avoir introduit, à la manière ordinaire, ce mélange dans le tube, on nettoie à plusieurs reprises le mortier, avec un
peu du mélange de soude et de chaux :on eu
remplit le tube jusqu'à la distance de orn, 027 t environ de son orifice, puis on place devant un tampon lâche d'asbeste préalablement calciné. Ce tampon d'asbeste a pour but d'empêcher que les gaz qui se développent par la combustion ne puissent enlever des particules fines de la poudre,
accident qui pourrait, notamment avec l'emploi du mélange d'hydrate de potasse et de chaux, conduire à des résultats inexacts, en ce sens que le chloride de potassium et de platine se comporte avec les dissolvants tout à fait comme le chloride d'ammonium et de platine. C'est aussi sous ce rapport que l'emploi de l'hydrate de soude
est préferable à celui de l'hydrate de potasse ; parce que les lavages enlèvent le chloride de sodium et de platine soluble au chloride d'ammonium et de platine.
On adapte alors, à l'aide d'un bouchon mou et fermant bien, l'appareil à acide chlorhydrique au tube qui contient le mélange; on place celuici dans un fourneau à combustion ordinaire, et
