Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
148 d'IODURE dans les EAUX MINÉRALES; par M. O. Henry (Journ. de Pharm., t. i , p.. 2 15).
Ce moyen consiste à ajouter, soit directement dans une eau iodurée , soit dans le produit de sa concentration , une solution de chlorure de palladium un peu concentrée. S'il y a de l'iodure dans le liquide, il se fait de suite un précipité noirâtre qui se rassemble au fond du vase après vingt-quatre heures de repos. On recueille cette poudre, on la dessèche avec soin et on la pèse, puis on constate sa nature de la manière suivante :
On traite le précipité par quelques gouttes d'ammoniaque, qui produisent un iodure double soluble, on y ajoute une solution récente d'amidon, puis quelques gouttes d'acide sulfurique en excès, et aussitôt la teinte bleu - violet se manifeste, si la proportion de l'iode est de o,000i ; si
la proportion est moindre, le mélange devient d'abord rose, et après quelques instants violet ou violacé.
On obtient le chlorure de palladium en traitant ce métal par un mélange de i p. d'acide nitrique
et 3 p. d'acide chlorhydrique, évaporant donnant à sec et reprenant par l'eau.. 43. Sur la préparation du CHLORATE DE POTASSE;
par M. Graham. (PH. mag., juin 1841.) On prépare ordinairement le chlorate de potasse
- en faisant passer un courant de chlore dans une dissolution concentrée, soit de potasse caustique,
soit de carbonate de potasse. Dans le premier cas, l'absorption est rapide jusqu'à la fin. Dans le second cas, elle se ralentit dès que la moitié
EXTRAITS.
149
du carbonate se trouvé converti en bicarbonate, et dans les deux cas, comme il se forme une proportion considérable cl'hypochlorite, il est nécessaire de faire bouillir pendant longtemps, pour convertir ce sel en un mélange de chlorure et de chlorate, et il en résulte une grande déperdition d'oxygène. .11 se forme également de l'hypochlorite lorsque l'on met en contact du carbonate de potasse humecté avec un courant de chlore; mais si l'on ajoute à ce carbonate son équivalent d'hydrate de chaux sec, toute la potasse passe à l'état de chlorate et de chlorure, et la chaux absorbe tout l'acide carbonique sans qu'il se produise d'hypochlorite. Ce procédé de préparation est donc très-avantageux- et très-économique. La poudre absorbe le gaz avec une prodigieuse énergie, la température s'élève bien au-dessus de 106°, et il se dégage beaucoup de vapeur d'eau. La dissolution des sels est parfaitement neutre, et l'on peut en séparer le chlorate de potasse par cristallisation comme à l'ordinaire.
Décomposition du BROMATE DE POTASSE par la chaleur; par M. Fritsche. Quand on chauffe des cristaux de bromate de potasse dans un bain de mercure, ils décrépitent et se réduisent en poudre. Si ensuite on met cette poudre dans il s'en dégage de l'oxygène parfaitement l'eau' pur. Il parait que le bromate se change en un mélange de perbromate et de bromure, et que l'eau ramène le perbromate à l'état de bromate. Si, au contraire, on laisse la poudre exposée à l'air, tout le bromate se régénère spontanément et le bromure disparaît. 44.