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CHIMIE.
du charbon, se convertit en hydrogène et en acide 211), et H, NC hydrocyanique (NH3 et 2C cet acide, décomposant le carbonate de potasse à
la chaleur rouge, donne naissance à du yanure de potassium. Mais pour obtenir le prussiate, il est nécessaire d'ajouter des matières ferrugineuses au mélange. Préparation ciii. SULFOCYANURE DE POTASSIUM;
par M. Milliet. (Journ. de Ph., t. 27, p. 628.) On introduit le mélange de prussiate de potasse desséché et de soufre dans un creuset de liesse; on chauffe jusqu'à l'état de fusion pâteuse; on brasse la matière avec une tige de fer et on la retire immédiatement du feu. Quand le creuset est refroidi, on pile la matière, on la lessive à l'eau, on filtre, on précipite le fer que peut contenir la liqueur au moyen du carbonate de potasse, on décante, on neutralise avec un peu d'acide acétique, on évapore, et en faisant cristalliser à plusieurs reprises, tout l'acétate alcalin reste dans les eaux mères. En traitant celles de ces eaux
qui sont obtenues les dernières par l'acétate de plomb, il s'en précipite du sulfocyanure de plomb,
qui peut servir à la préparation de l'acide sulfocyanique.
Purification de la CRÈME DE TARTRE; par M. Dullos. (Joum. de Pharm. , t. i, p. 65.)
Pour débarrasser le tartre de la chaux et du cuivre qu'il contient, on met 24. parties de cristaux de tartre blanc dans une capsule de porcelaine perforée; on suspend cette capsule dans un
EXTRAITS.
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pot que l'on remplit d'un mélange de 2 parties d'acide muriatique et de 12 parties d'eau, de manière que les cristaux soient recouverts par l'acide étendu, et l'on soumet le tout à une douce chaleur pendant vingt-quatre heures. On fait égoutter les cristaux et on les lave ; ils sont alors parfaitement purs.
Fabrication et raffinage du BORAX; par M. Payen. (Ann. ,de Ch., t. , p. 322.) Autrefois le borax brut, produit par l'évaporation de petits lacs salés, se tirait, pour les besoins des arts, de l'Inde, de la Chine, dé la Perse, de l'île de Ceylan, de la Tartane méridionale, de la Saxe et du Pérou ; parfois, incomplétement épuré sur les lieux et expédié en petits cristaux, il arrivait en Europe sous le nom de borax demiraffiné.
L'industrie du raffinage, longtemps secrète à Venise, puis concentrée en Hollande, fut importée à Paris par les frères Lécuyer ; elle offrait des diffi-
cultés qui ne furent bien appréciées et vaincues que dans ces derniers temps. jusqu'en 1815, le borax raffiné se vendit de 7 à 8 francs le kilogramme : à cette époque commença en France la fabrication an moyen de l'acide borique de Toscane et de la soude artificielle. Dans les premiers temps du raffinage de ce borax, le petit volume et le peu de solidité des cristaux obtenus formèrent un obstacle sérieux à sa vente, firent croire à l'influence de quelques corps particuliers. sur la cristallisation, et entretinrent un préjugé tel en faveur du borax hollandais, qu'il fallu t, pour placer le
nouveau produit, imiter non-seulement la teinte