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à potier et de 20 grammes d'un verre obtenu en fondant ensemble 5o grammes de silice broyé et 25 grammes de borax calciné. On dessèche l'enduit au four à moufle pendant 5 à io minutes, et on le recouvre d'un second enduit composé de 62 gr. de verre blanc,. 12 gr. de borax et 12 gr. de soude fondus ensemble. On prend 22 grammes de ce composé, on le broie dans l'eau bouillante avec gramme de soude ; on évapore
à sec, on broie, on tamise et on en saupoudre le vase à émailler. Enfin on chauffe ce vase sous la moufle, et l'on obtient ainsi un émail qui n'est sujet ni à se gercer ni à se détacher, et qui supporte tous les changements brusques de température.
72. Moyenfacile de se procurer de la poudre de CUIVRE ou d'ARGENT extrêmement fine ; par
M. Biittger. ( An. der Phar., t. 39,p. 172.) Pour avoir du cuivre très-divisé, on fait bouillir une solution concentrée de sulfate de cuivre neutre et pure avec des morceaux de zinc distillé, jus-
qu'à complète décoloration. On enlève le reste des morceaux, on fait bouillir la poudre dans de l'acide sulfurique étendu ; on la lave, on l'essuie entre des feuilles de papier joseph, et on la dessèche à une température qui ne dépasse pas 600 Réaumur. Quant à l'argent divisé, on se le procure en faisant bouillir du chlorure d'argent récemment préparé, avec des morceaux de zinc, dans de l'acide sulfurique très-étendu.
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EXTRAITS.
De l'étamage et du zingage du CtilVItli et. du LAITON par la voie humide; par M. Biittger.
(An.der Pharm., t. 37.) Si l'on plonge des grenailles d'étain et des mor-
ceaux de cuivre ou de laiton bien décapés dans une solution de stannate de potasse, préparée en faisant bouillir de la potée d'étain dans de la potasse caustique, le cuivre ou le laiton se recouvrent
en quelques minutes. d'une couche d'étain très-
unie et fortement adhérente, pourvu (pie l'on ait l'attention de maintenir la température au degré de l'ébullition et ;les grenailles d'étain en contact avec le cuivre.
On obtient un zingage très-solide en substituant le chlorure de zinc au stannate d'étain, et la grenaille de zinc à la grenaille d'étain. Dans l'opération, le chlore du chlorure décomposé se rend à mesure qu'il devient libre sur le zinc métallique qu'il dissout peu à peu , tandis que le zinc , qui était combiné avec le chlore, se porte sur le cuivre où il se fixe. Préparation du SULFITE DE CUIVRE ;- par M. Bourson. (Acad. des Sc., t. 13, p. 1,111 .)
On sursature d'acide. sulfureux une dissolution de potasse concentrée, on ajoute du sulfate de cuivre à la dissolution et on l'expose à une douce chaleur. Il se dégage une grande quantité d'acide sulfureux, et pendant ce dégagement il se dépose des cristaux de sulfite de cuivre d'une belle couleur rouge.
Tonie II, 1842.
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