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215 carbonique de l'air, et se transforme en oxalate neutre ; l'acide acétique' et le nitrate de plomb lui' font éprouver la même transformation. Introduit dans une dissolution bouillante formée de j partie EXTHAIT.
CHIMIE.
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vent les oxydes qui ne contiennent qu'un atonie d'oxygène. Les protoxydes de cuivre et de mercure ne font pas exception ; ils sont analogues à l'oxyde
d'argent, dans lequel on s'accorde maintenant à admettre 2 atomes de Métal pour un atome d'oxygène Si, les sels de protoxyde de cuivre et de -protoxyde de mercure se troublent par l'eau, propriété
qui n'appartient qu'aux sels qui renferment des bases faibles, cela vient de ce que ces protoxydes ont une grande tendance à se transformer en métal et en deutoxyde, et de ce que l'addition de Peau détermine souvent cette décomposition, en produi-
sant des dépôts qui se composent d'un mélange de métal et de sous-sel de deutoxyde. C'est ce qui arrive particulièrement avec le sel de protoxyde de mercure , lorsqu'on le fait bouillir dans l'eau Une preuve que le protoxyde de mercure est une base forte, c'est qu'il forme avec l'acide carboniqueun sel anhydre neutre, propriété dont ne jOniSsent pas les bases faibles.
Mémoire pour servir à l'histoire des con2binaisons du PLOMB; par M. Pelouze. ( Ann. de Ch., t..
p.
)
Lorsqu'on ajoute un peu d'ammoniaque à un mélange -,de deux dissolutions bouillantes d'oxa-
mide et 'dé nitrate ou d'acétate de plomb, il se précipite de l'oxalate de plomb tribasique 3Pb0, en petites lainelles blanches, brillantes et douces au toucher. Ce sel s'obtient aussi mais à l'état pulvérulent, quand on précipite l'acétate de,. plomb tribasique par l'oxalate d'ammoniaque. L'oxalate de plomb tribasique absorbe l'acide
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de nitrate de plomb et de 2 parties d'eau, il se
change en cristaux blancs, brillants, grenus, qui contiennent 3 atomes d'oxalate, 3 atonies de nitrate et t atôme d'eau; l'ébullition les transforme 0, Az'05, en oxalo -nitrate neutre Pb0 C"03 4- Pb décompose en ses deux éléments, 2 H00. L'eau le surtout à l'aide de la chaleur. Le nitrate de plomb bibasique mono-hydraté, .est peu soluble dans l'eau froide, beaucoup plus soluble dans l'eau bouillante, et il cristallise facilement par le refroidissement. L'acide carbonique le ramène à l'état neutre ; il ne perd son eau de cristallisation qu'entre 16o et I 900; à 2000 il laisse échapper des vapeurs rutilantes. On peut l'obtenir très-rapidement en faisant chauffer une dissolution de nitrate neutre avec céruse , filtrant et laissant refroidir la dissolula céruse, tion. L'acétate neutre ne produit rien de semblable, et, au contraire, l'oxalate neutre, bouilli avec de l'acétate tribasique de plomb, ramène ce der-
nier à l'état neutre. L'oxalate de plomb, chauffé dans une cornue placée dans un bain d'huile, laisse dégager, à la
température de 3000, des gaz qui se composent de 3 parties d'acide carbonique pour i partie d'oxyde
de carbone, et il reste du sous-axrde de plomb
parfaitement défini. Cet oxyde est d'un noir foncé, tantôt terne, tantôt légèrement velouté ; il ne renferme pas de plomb métallique, car le mercure ne lui enlève pas la plus petite quantité de ce métal; il ne renferme pas non plus de protoxyde de