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FABRICATION DE LA FONTE ET DU FER
DANS LE THURINGERWALD.
n53 les blauofen me parait'devoir être attribuée à ce
généraux. th. s.g. pf.
Intérêts des fonds engagés et du foxids de roulement. 0 Frais d'entretien gestandhaltung) 0 Frais de direction (besoldung).
Menues dépenses.
.
0 0
8
0
1
8,2
2
9
0 10
0 13 Frais spécianx Trais généraux
2
3,9.
2 9,5
0 13
3,2
2 16
0,7
Soit pour un quintal de Saxe-Cobourg Le prix a été un peu augmenté , mais cela tient à coque le minerai et le charbon surtout sont devenus plus chers, et on voit qu'en ,réalité on n'a consommé que 1,1 i de charbon pour i de fonte, au lieu de 1,20, quoique la richesse du minerai ait diminué. Comparaison,
sous le rapport
économique, des blatiofen avec les hauts-fourneaux.
Cette consommation de ',il de charbon pour de fonte lorsque le .minerai ne contient que 34.6 p. o/o de fer est en réalité très-faible. Si j ajoute que la scorie ne contient que 2 p. o/o d'oxyde
de fer, et que par le travail de l'air chaud, ni la qualité, ni la nature de la fonte n'ont été changées, il devient alors évident que, sous le rapport économique, les bladofen , loin d'être des appareils désavantageux, doivent au contraire être recommandés pour la fusion des minerais spathiques et manganésifères faciles à fondre comme le sont ceux du Thuringerwald. Je ne connais pas pour des minerais fondus dans des hauts-fourneaux et d'une richesse de 34. p. ofo, de consommation en charbon moindre que celle que j'ai donnée plus haut. Cette économie de combustible produite par
que la quantité de chaleur qui se perd dans les hauts-fourneaux par l'ouverture de la poitrine est ici considérablement réduite. Il est vrai que les bla u ofen ont sur les ha uts-fourneaux le désavantage de ne pouvoir marcher que pendant 8 à t o semai-
nes, mais cette circonstance est de peu d'importance dans le Thuringerwald , parce que ce temps est ordinairement celui du travail d'une année. Je terminerai cet article sur l'emploi de l'air chaud par quelques mots sur le laitier que l'on obtient aujourd'hui à l'usine de Luisenthal. On se rappelle comment on fait la coulée dans un blauofen ; quand le bain est rassemblé dans le moule, la fonte occupant la pàrtie inférieure et le laitier la partie supérieure, on jette de l'eau dessus afin de faire tomber probablement les culots de fonte retenus dans le laitier, en agitant ainsi la matière en fusion. On retire alors du bain une scorie blanche et spongieuse qui a une composition identique avec celle qui reste sur la gueuse et qui se refroidit lentement avec elle. L'épaisseur de la partie restante est environ de om,o4. La partie supérieure qui est refroidie brusquement présente l'aspect vitreux , elle est d'une couleur brun verdâtre et transparente dans les éclats mêmes. La partie inférieure , au contraire , qui est soumise à un refroidissement lent, est pierreuse, d'un vert clair et à cassure écailleuse. Entre ces deux parties se trouve une couche quelquefois assez épaisse qui, quand on hi coupe transversalement, présente l'aspect d'un vrai porphyre. La pâte est formée d'une partie vitreuse identique avec la partie supérieure. Sur cette pâte on voit se détacher trèsnettement des cristaux d'un vert poireau tout ?1
Scorie cristallisée.