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DANS LE THITRINGERWALD.
960 FABRICATION DE LA FONTE ET DU FER buses des soufflets sont disposées de telle sorte que
le vent soit croisant.
Peisonnel.
3,, Matières premières.
Le marteau est disposé comme tous les marteaux pris de côté. Il est aussi mis en mouvement au moyen d'une roue hydraulique à -augets. Il pèse ordinairement de 200 à 250 kilogrammes. Le personnel d'une forge se compose ordinairement de 4 ouvriers, 2 maîtres affineurs et 2 forgerons ; quelquefois il y a aussi , mais seulement dans les usines bien montées, 2 aides,en tout 6 ouvriers. Ils sont toujours associés, on leur délivre tant de quintaux de fonte et tant de stiltze de charbon, et ils doivent rendre tant de quintaux de fer. S'ils travaillent de telle sorte que le déchet soit moindre que celui qu'on leur passe ou s'ils économisent du charbon, on leur en paye la valeur. Ils reçoivent, à Luisenthal et à Georgenthal , deux usines qui appartiennent au prince de Saxe Cobourg, 8PE,i pour i centner de fer produit, ou pour 46k,63 , ou 21',85 pour un quintal métrique.
La fonte que l'on emploie pour l'affinage est ordinairement celle que produisent les blauofen. Le combustible est toujours du charbon de pin ou de sapin, parce que celui de hêtre est réservé, comme nous l'avons dit, pour la fusion des mi-
Elle dure de 3 heures ih à 4 heures
,
et on
opère sur 75 à 90 kilogrammes de fonte.
Je décrirai les opérations qui se font dans la première période sans m'occuper de la partie mécanique ou du forgeage des lopins. La loupe étant enlevée Première période. et le creuset nettoyé, l'ouvrier charge, mais seule-
ment quand la fonte est difficile à affiner, 6 à o kilogrammes de fonte avec des scories riches de l'opération précédente. L'addition de ces scories a lieu clans tous les cas ; elle a pour but de
former un bain dans lequel la fonte tombant goutte à goutte se décarbure en partie par l'action de l'oxydule qu'elles contiennent sur le carbone. Quant à la fonte que l'on ajoute dans les affinages
difficiles, on ne saurait expliquer son action. Il paraît que, se trouvant là en petite quantité au milieu du bain des scories, elle se convertit rapidement en fer ou en quelque chose d'analogue au fer, et qu'elle favorise ensuite l'affinage comme les barres que l'on plonge dans la loupe, dans la méthode par attachement. Ce qu'il y a de bien certain, c'est qu'il est reconnu par tous les métallurgistes de la principauté de Schmalkalden, que lorsqu'on ne prend pas cette précaution dans le cas d'une fonte difficile à affiner, on perd du temps
et du charbon. La masse de fonte que l'on ajoute
nerais. Quant à la quantité d'air lancée dans le fourneau, elle ne peut guère s'estimer, j'en ai dit
dans le fond du creuset au commencement de l'opération, s'appelle frischvogel. Dans tous les
les raisosn. Les machines soufflantes sont ordinairement très-mal montées, et on ne peut connaître la quantité d'eau qui tombe sur les roues. L'opération peut être divisée en deux périodes 40 neseripLion de l'opération. distinctes io Mazéage et réchauffage des lopins 20 Affinage proprement dit.
che de la tuyère, et on la laisse fondre tranquillement, on s'occupe de forger les lopins. Au bout d'une demi-heure ,on laisse les scories s'écouler en partie, et on répète cette opération trois ou quatre fois dans l'espace qui sépare la première percée de
cas on place la gueuse à orn, Io ou orn,o8 de la bou-