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DANS LE THUR I NCEP.WAUD.
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FABRICATION DE LA FONTE ET DE PER
vertut. en fer, au lieu de diminuer, augmenterait.
cOmplétement faux à ce sujet. Si j'en croyais un des industrielsde SLIM , la quantité de charbon brûlé et le déchet seraient moindres que dans le
11 faut clone que , pendant la première partie de
ranger à cet avis, parce que pendant tout le temps de l'opération il s'élève du foyer une flamme trèsconsidérable, et que l'on ne peut compter comme de la fonte, ni le giissstiick , ni les rognures de tôle, quand on fait le calcul du déchet. On conçoit, d'après la variété des produits que l'on traite, produits qui n'ont pas là de valeur bien déterminée, et aussi d'après la variété des produits que Von obtient, combien les conditions économiques d'une pareille fabrication sont difficiles à établir. Il est évident qu'il faut faire entrer dans les consommations le charbon brûlé dans les stiickofen pour la fabrication du giissStiick; mais on ne sait pas à quel prix il faut estimer les rognures de tôle ; les scories produits de l'opération qui sont repassés dans lesfiussofen; enfin, par la mauvaise volonté des propriétaires, ni la consommation en combustible, ni le déchet, ne sont bien connus. On manque donc des éléments principaux sur lesquels on puisse établir quelque chose de certain. Dans un loesclifeuer le soulèvement de la loupe n'a pas lieu ; il me semble donc impossible que l'air lancé par la tuyère ne joue pas un rôle chimique clans la première partie de l'opération. Se
TROISIÈME PARTIE.
G
l'opération, l'air oxyde en même temps que le carbone une certaine quantité de fer.
procédé d'affinage ordinaire. Mais je ne puis pas nie
(5. Théorie.
crois que l'on doit attribuer la décarburation partielle de la fonte à deux causes principales
à la I° à l'action des scories riches en oxydule ; qtii porte la fonte à se décarburer cause inconnue en présence d'une certaine quantité de fer déjà formée. Il est facile de voir que si ces deux causes azissaient seules , le poids de la fonte qui se con-
,
DE LA FABRICATION DE L'ACIER.
L'acier que produit le Thuringerwald est fabriqué dans de petits foyers par une méthode d'affinage qui n'est qu'une variété de celle par laquelle on obtient le fer. La fabrication de l'acier est surtout très-active dans l'ouest du Thuringerwalcl, et en particulier dans l a principauté de Schmalkalden, où il n'y a pas moins de neuf foyers d'affinerie. Je décrirai le preédé tél qu'on le pratique dans cetteY, principauté. Le foyer est complétement construit en pierres
réfractaires ( grès bigarré, grès ou conglomérat du todtliegende) ou bien en briques. ( Y. fig. in
Généralités.
10 Ma tériel employé.
et 13, PI. Fl.)
La pierre de fond est légèrement excavée, elle s'use rapidement, et on la répare à chaque opération.
La tuyère est en cuivre, le vent est fourni par deux soufflets en bois. Le marteau pèse ioo kil. Le personnel attaché à une fabrique d'acier se e Personnel.
compose ordinairement de 3 ouvriers et t aide. On y travaille nuit et jour, et on quitte le samedi à midi pour ne reprendre que le lundi à quatre heures. Les ouvriers reçoivent ensemble 2fP, I 2 par
quintal de Hesse d'acier fabriqué. Les matières premières de la fabrication sont la fonte et le charbon.La fonte estblanche,caverneuse,
3. Ma I ieres premières..