Annales des Mines (1842, série 4, volume 2) [Image 169]

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MACHINE A VAPEUR

disque dans l'intérieur du cône et l'épaisseur des pièces exigent que l'on prenne o> i. D'après les plans communiqués, les constructeurs paraissent avoir adopté pour. i une valeur d'environ 230; ce qui donne pour 67°. La disposition particulière, qui produit le petit mouvement rétrograde de glissement, consiste dans la forme des cannelures saillantes dont j'ai déjà parlé ; elles sont en nombre égal sur chaque

cône et sur la face correspondante du disque; mais elles sont un peu plus espacées sur celui-ci,

Frottements.

de manière que le mouvement de chaque point ait lieu sans qu'il sorte du plan passant par CK. Pour diminuer l'effet nuisible de la résistance qui naît de ce mouvement, l'on donne un peu plus d'épaisseur à la circonférence qu'au centre du disque, ce qui est d'ailleurs avantageux pour que l'on puisse placer la garniture à ressorts, sans que la pièce entière ait une épaisseur inutile dans la partie centrale. Les frottements à considérer, dans cette machine, en faisant abstraction de ceux qui se rapportent aux organes de transmission du mouvement, sont I° Le frottement qui a lieu dans le joint sphé-

rique 2° Celui qu'exerce la garniture du disque sur la surface annulaire ; 30 Les frottements qui se développent au contact des dents. Les deux premiers sont assez faibles et comComparaison avec les machi- parables à ceux qui se produisent , pour les maries ordinaires.

chines à mouvement alternatifs, dans la boite à étoupes et à la circonférence du piston. Le troisième , qui est analogue à l' arc-boutement des

A DISQUE.

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roues dentées, n'a pas d'équivalent dans les machines ordinaires. Mais s, d'une part, les pertes de force qui résultent de cette cause et de l'obliquité de l'action de la vapeur par rapport à la direction du mouvement, tendent à faire regarder la machine à disque comme inférieure, pour l'économie de la force, aux machines à piston ; celles-ci

ont, de leur côté, le désavantage d'occasionner' d'autres pertes par les changements de direction du mouvement de la tige, par l'espace nuisible que le piston laisse à la fin de chaque course et par une plus grande complication nécessaire pour la transmission de la force motrice. Il serait donc très-difficile de déterminer à priori quelle est celle de ces machines qui utilise le mieux la force expansive de la vapeur ; il faut recourir à des expériences comparatives , et je rapporterai plus loin quelques-uns des résultats qui ont été obtenus. Si l'on compare, sous d'autres rapports, la machine à disque aux machines ordinaires, l'on re-

connaît que dans des circonstances données, la première pourra mériter la préférence par les qualités suivantes qui lui sont propres

i° Elle est d'un poids faible, ce qui permet de la déplacer et de la transporter facilement et à peu de frais, et la rend d'un usage commode pour les travaux temporaires d'extraction et d'é-

puisement. Le poids d'une machine de 20 chevaux est d'environ 2 I/2 tonnes anglaises (2,540 kil. 2° Elle occupe très-peu de place, d'oi, résulte une économie notable sur les frais de fondations, de bâtiments, etc., et , en même temps, une convenance particulière pour les ateliers des villes. Dans la fabrique même de ces machines àBir-