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DiTARIVIMATION. Des formes primitives et secondaires de la ilionazite , nouvelle espèce minérale. Par M. DESCLOIZEAUX.
On a inséré au tome XVII, 3' série des Annales des mines, l'extrait d'un article de M. Kersten sur l'analyse de la monazite, qui a paru dans le t. 47 , p. 385 des Annales de Pog,gendorf comme la forme de ce nouveau minéral n'y est donnée que d'une manière incomplète et sans figures, et que d'ailleurs il réunit les deux caractères essentiels pour former une espèce minéralogique, qui sont une composition chimique et une cristallisation bien définies, la description exacte de ses cristaux ne sera pas sans intérêt. M. Adam a bien voulu mettre à ma disposition les beaux cristaux isolés de sa collection et dont un surtout de 8 millim. en carré offre des faces unies et assez brillantes pour être mesurées au goniomètre de réflexion. La forme dominante de la mOnazite est un prisme carré aplati sur une de ses faces, terminé de chaque côté par un sommet tétraèdre irrégulier, .fig. 2 ; un coup d'oeil jeté sur les cristaux suffit pour montrer que l'inclinaison des faces a' et o' sur la face h' qui leur.correspond n'est pas la même, et que la face e' n'est pas également inclinée sur les deux faces ; en s'arrêtant à l'aspect général on serait donc porté à prendre - forme primitive un prisme rectangulaire à pour base oblique. Ici le clivage ne peut rien nous indiquer,
CRISTALLISATION DE LA MONAZITE.
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car, suivant M. Breithaupt , qui a vu un grand nombre de ces cristaux, il n'y en a que des indices dans deux directions perpendiculaires ; et pour moi, je n'ai pas été à même d'en observer sur les cristaux que j'avais à ma disposition : mais
un examen plus attentif fait découvrir les faces verticales m qui sont toujours très-petites et qui manquent même complétement sur quelques cristaux. Ces faces appartiennent à un prisme rhomboïdal dont les deux plans diagonaux seraient parallèles aux faces 1z', et g' et si l'on suppose que la base de ce prisme est le plan déterminé par l'intersection des faces e' avec les faces a', la forme secondaire de la monazite se compose
de modifications très - simples rapportées à ce prisme.
Si au lieu de prendre pour base de ce prisme un plan déterminé par la condition que je viens d'exprimer, on prenait un des plans a' ou o', les facettes e', I' seraient lerésultat d'un décroissement
intermédiaire très-compliqué. D'après ce que je viens de dire et d'après les
mesures prises directement, on peut regarder
comme forme primitive de la monazite un prisme rhomboïdal oblique de 92° 3o' dont la base fait avec les faces latérales tin angle de oo° 25' 13".
Le rapport entre un côté de la base et l'une des
arêtes latérales, déterminé par la condition que la face o' soit le résultat d'un décroissement par une rangée sur l'angle obtus de la base, est à très-peu près celui des nombres 116 : 77. Avec ces données et en partant de l'incidence des faces a' et e' sur les faces h' et g' fournie par l'observation, on trouve que la face a' est le résultat d'un décroissement par une rangée sur