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EMPLOI DU BOIS ET DE LA TOUREE
ayant un peu moins de on',8o de longueur sur une section d'environ 20 011 15 centimètres carrés:
la première espèce de bûchettes est destinée au four à puddler, on lui donne le nom depuddlholz ; la deuxième espèce sert pour le four à réchauffer,
c'est le schïveizholz. Étant cordé, le puddlholz présente 0,42 de vides, et le schweizholz o,46; tandis que auparavant, cordé tel qu'il sortait de la forêt, le bois ne présentait que o,35 de vides. Si
donc on désigne par i le volume plein ou massif d'une certaine quantité de bois, le volume du bois en forêt équivalent sera 1,53; celui dupudd/ho/z, 1,72 , et celui du schweizholz 1,85. De même, en représentant par le volume cordé à 0,35 de vides, celui du puddlholz sera 1,12 celui de schweizholz 1,20; par suite 0:89 sera le volume du bois à o,35 équivalent o,83 sera le volume de puddlholz, et de ce même bois équivalent à i de schweizholz. Après cette préparation le bois est chargé et disposé dans le fourneau comme je l'ai indiqué On met en une fois environ 5o stères; on ferme toutes les ouvertures et on les garnit avec de l'argile; puis on fait du feu sur la grille avec du bois, des racines, ou du bois de rebut, souvent aussi avec des lignites de mauvaise qualité qu'on trouve aux environs de Neuberg. L'ouvrier chargé de la conduite du feu, lui permet de brûler au commencement ; puis il le moa
dère tout en l'entretenant et il a bien soin de veiller à ce que la température dans l'intérieur du four soit toujours peu élevée; en mettant la main sur sa paroi extérieure, il peut d'ailleurs très-bien juger dela température ; enfin, il veille surtout à ce que la combustion ne Se déclare pas ; la grande
DANS LA MÉTALLURGIE DU FER.
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habitude qu'il a de la conduite de l'opération, fait qu'il reconnaît immédiatement au goût des vapeurs qui se dégagent, s'il y a des portions embrasées; dans ce cas, il lute avec plus de soin les ouvertures par lesquelles l'air peut avoir accès, de manière à empêcher complétement son intro-
duction, et alors la combustion ne tarde pas à cesser faute d'aliments.
Quant à l'eau qui se trouve dans le bois, elle se dégage à l'état de vapeur, se condense et s'écoule principalement par-dessous la porte h sous laquelle est ménagé un trou à cet effet. Dès que l'ouvrier s'aperçoit que l'opération est terminée, c'est-à-dire qu'il ne se dégage plus d'eau hygrométrique, il laisse s'éteindre le feu , et il a bien soin pour faire le déchargement du four, d'attendre qu'il se soit suffisamment car si on ouvrait immédiatement la porte, le bois .desrefroidi' séché et encore chaud venant à rencontrer de l'oxygène frais s'enflammerait immédiatement; aussi pour remédier à ces accidents qui arrivent néanmoins quelquefois, a-t-on soin d'avoir toujours une pompe à côté du four duquel on veut opérer le déchargement. On fait en une semaine deux ou trois opérations,
et suivant que le bois retient plus ou moins d'eau on dessèche de ioo à 15o stères dans un four; par conséquent dans les 4 fours environ 5oo stères par semaine. Comme je l'ai déjà dit, le produit qu'on obtient
est parfaitement homogène, le bois a pris une couleur un peu rousse et a diminué de volume ; d'après M. Hampe, le poids du puddlholz est environ de 2q.m-73, et celui du sclzweizholz de 2(1)55 ; quant à la perte en eau hygrométrique