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résulte de l'acide sulfurique, qui convertit le calcaire en gypse fibreux qui tapisse dans tous les sens les cavités de couches qui ont quelquefois plusieurs pouces d'épaisseur. Il existe sur le plateau qui domine la rive gauche del'Oued-Senior, un grand nombre de sources dont la température varie de 5o à 6o degrés. On remarque que les poissons (barbeaux ) vivent
très-bien dans les bassins où l'eau est ramenée à la température de 4o degrés par son mélange avec de l'eau froide, et que les lauriers roses se développent admirablement et présentent une floraison hâtive au bord d'une eau qui a 48 degrés de chaleur. Dans le trajet de la rivière, où l'eau possède une température de 40 à 5o degrés , son lit est tapissé d'une couche épaisse de conferves filiformes, qui se décomposent en laissant dégager des gaz infects. 12.
Analyse de quelques dépôts de
SOURCES VOL-
des Açores ; par M. Hochstesser. ( J. d'Erd., t. 25, p. 375.) CANIQUES
Dans l'île Flores, tout à fait à l'ouest des Açores, il existe une source minérale qui se fait jour
à travers des basaltes et des tracbytes, et qui donne lieu à un dépôt terreux très-épais, quoique peu étendu. Ce dépôt est presque friable et âpre à la langue ; l'acide rnuriatique lui enlève 0.13 d'oxyde de fer, et le résidu est composé de : Silice. Oxyde de fer. Alumine. Chaux
.
.
0,676 0,210 0,102 0,010
0,998
433
EXTRAITS.
SUBSTANCES MINÉRALES.
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C'est un silicate neutre. J'ai recueilli au lieudit Fumas, à Terceire , deux dépôts qui paraissent provenir d'anciennes sources
volcaniques : l'un est rouge et friable, et ne renferme que de l'oxyde de fer, avec traces de silice et d'alumine ; l'autre est d'un blanc terreux, plus
cohérent, et présente çà et là des parcelles dé soufre. 11 contient Soufre Silice. Oxyde de fer.
.
0,222 0,770 0,011 1,003
13. De la SUBSTANCE EFFLEURIE qui se forme aux murs des bittiments , et de l'existence de SELS Al.,cerivs dans le carbonate de chaux deforrna-
tion tertiaire; par M. Vogel père. (Journ. de Pharm., t. 27, p. 611.) Il y a plus de vingt ans que j'ai constaté que la couche blanche dont se recouvrent les nouveaux édifices à Munich, n'est pas du salpêtre, comme on le croyait, mais bien un mélange de carbonate et de sulfate de soude. La chaux qui provient de la cuisson de la pierre calcaire, que Ton trouve en cailloux roulés sur le bord de l'Isar, renferme une quantité notable de carbonates de soude et de potasse, et une trace de chlorure de sodium: La pierre calcaire des murs renferme une petite quantité de chlorures et de sulfates alcalins, que l'on n'en sépare qu'en partie par l'eau, mais que l'on dose au moyen de l'acide nitrique.