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EXTRAITS.
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SUBSTANCES MINÉRALES.
obtient dans la préparation du frr galvanisé à Paris.
Pour faire cette préparation, on recouvre de
sel ammoniac le bain de zinc dans lequel on plonge
les objets en fer. Le sel ammoniac se volatilise peu à peu pour la plus grande partie, mais en même temps il se forme un composé dans lequel l'oxyde de zinc domine, et qui étant continuelle-
ment repoussé vers la circonférence du bain, s'at-
tache sur les parois des chaudières à l'état de
croûtes solides, à cassure grenue matte, et épaisses de quelques millimètres. C'est cette matière qui a fait l'objet de l'analyse dont il est ici question. Lorsqu'on l'a fait bouillir dans de l'eau, il se dis-
sout d'abord du sel ammoniac sans la moindre trace de chlorure de zinc ; puis en prolongeant l'action du liquide bouillant, le chlorure se dissout à son tour, mais non pas en totalité, lors même que l'on tient la matière en contact avec de l'eau chaude pendant plus de quinze jours. Le résidu lavé se dissout promptement et avec production de chaleur, mais sans dégagement de gaz, dans l'acide nitrique , et il reste quelques grains de sable
colorés en brun par une matière organiqiie qui
provient probablement du sel ammoniac. Deux échantillons d'aspect un peu différent ont donné à l'analyse 1.
2. 0,780 0,046 0,034 0,010
Cuivre et étain
0,782 0,064 0,028 0,014 0,005
Zinc métallique Sable. Eau et Matière organique.
0,004 0,078
0,025 0,002 0,088
1,000
0,990
Oxyde de zinc. . Chlorure de zinc. Sel ammoniac Oxyde de fer.
.
0, 025
0,005 au plus.
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A l'état brut, le n° i perdait 0,2o5 de son poids par la calcination , et le n° 2 , 0,240. Après quinze jours de lavage, le no i a laissé un résidu qui retenait encore 0,008 de chlorure de zinc, et qui perdait o,o5 de son poids par la calcination. Après quelques jours seulement de lavage, le résidu qu'a donné le n° 2 retenait 0,012 de chlorure de zinc, et éprouvait une perte de 0,07 par la calcination. 65. Analy.se d'un minerai de MERCURE et d'ARGENT
des Asturies; par M. P. Berthier. Ce minerai vient des montagnes qui séparent les Asturies du royaume de Léon ; il accompagne des minerais de cuivre qui se composent d'un mélange de carbonate vert et de sulfure. Il a absolument l'aspect d'un minerai de fer et il consiste essentiellement en carbonate de chaux un peu ferrugineux, et en oxyde rouge de fer çà et là hydraté. On y voit en outre quelques particules de carbonate vert de cuivre, mais on n'y aperçoit ni argent, ni mercure ; seulement, dans quelques parties, la raclure est comme cornée et présente un reflet métalloïde blanchâtre. Lorsqu'on le traite par l'acide acétique bouillant , le carbonate de chaux et la totalité du cuivre se dissolvent; en faisant chauffer ensuite le résidu avec de l'acide oxalique, tout l'oxyde de fer se dissout à sim tour et se dissout seul ; cependant la partie non attaquée conserve une couleur foncée tirant sur le noir : en la traitant par l'acide nitrique pur, il se disso ut de l'argent, mais elle ne se décolore pas; l'eau régale au contraire la décolore immé-f