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SUR LES GÎTES MÉTALLIFÈRES
et qui présente un relevé des travaux de la mine de San-Carlo ,à Fiumdinisi. De nombreux ateliers furent ouverts, des fonderies élevées.
Je n'ai pu parvenir à savoir quel avait été le produit en plomb, cuivre et argent, durant cette période ; mais il parait à peu près certain qu'on n'extrayait pas annuellement 8,000 quintaux siciliens( ou 6,349 quintaux métriques) de matières à fondre. Comme on s'était déjà aperçu, vers l'an 1753, que les travaux cond uits parles étrangers revenaient à des prix exagérés, on envoya en Allemagne, pour s'y former, quelques Siciliens qui, à ce qu'il paraît,
n'étaient pas de premier mérite, puisque M, Ferrara dit que le choix ne fut pas convenable (O. EU 1759, le roi , convaincu qu'on avait suivi un mauvais système, effrayé surtout d'une dépense qu'on évalue à 167,000 onces ou 2,171,530 francs, demanda un nouveau projet général à des personnes habiles et expérimentées. Mais son élévation
d'infant au trône d'Espagne contraignit la régence
à tout délaisser et à louer mines et usines à de nouveaux partitaires , parmi lesquels se trouvait un homnie très-riche de Fiumedinisi , ayant .nom Olivo. Malek bas prix du fermage, 4 p. des bénéfices nets ,plivo et ses associés, après des travaux assez bien dirigés , malheureusement sans résultats avantageux, furent obligés de laisser vendre leurs
biens par autorité de justice, et leurs descendants sont aujourd'hui dans la misère. Quelques-uns de ces détails qui étaient( peu
connus, et l'importance que les Siciliens atta.
(1) Ouvrage dtjà cité, page 110 « Ma la scelta dies,sefi
diseaearaT7i-
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DES CALAIRES ET tu »Rn DE LA SICILE.
chaient à leurs mines, importance signalée, répétée dans plusieurs ouvrages, même dans celui de l'abbé Ferrara (1), déterminèrent , il y a trois
ans, une compagnie puissante à reprendre les
anciennes mines de Sicile et celles qui pouvaient exister aussi dans les contrées voisines de la Calabre. Le peu de résultats qui provinrent des premières attaques amenèrent les principaux actionnaires à envoyer sur les lieux une commission à la tête de laquelle se trouvait M. l'ingénieur en chef Juncker ; c'est avec lui que j'ai parcouru les principaux gisements, et c'est sous ses ordres qu'ont été continuées, pendant les neuf autres mois que j'ai encore passés seul en Sicile, les recherches de toute espèce qui devaient éclairer la société.
Nous ne pûmes, à priori, nous procurer les documents qui m'ont servi à tracer les lignes qui précèdent; mais peu à peu nous avons retrouvé les pièces les plus imporfaiità, les mariuscrit'sles plus positifs, et nous aVons été en position de vérifier sur les lieux la réalité de leur contenu. Voici les documents les plus importants qu'on iii,issédait dans le pays 27a4leau,des mines métalliques déjà travaillées ou seulement découvertes et qui peuvent être attaquées. LIEUX.
DISTANCE
au sud de Messine. Aux territoires de Fiumedinisi et'd'Ali. 2. milles. Sur celui de Mandanixi. . . 3o id. de- eavoca . 32 Ici. "de .timina . 25 Id. de Forza d'Agra 26 30 Id. de Taormina dé Francavilla 47 au nord de Messine. Dans la commime de Castroriale. . 40 Dans celle de Fondaelielli de Noara. 46
(1) Ouvrage déjà cité, page 111.
NOMBRE.
26 mines. 2 7
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